Le 6 juillet, le Conseil de
Paris a adopté le « Code de la rue » qui vise à redonner la priorité
aux piétons dans les espace partagés, en y redéfinissant les règles de partage
de l’espace parisien où peuvent régner des conflits. Toutes incivilité
constatée sera sanctionnée.
Alors que les mobilités
douces sont de plus en plus privilégiées par les parisiens, la ville de Paris a
adopté le 6 juillet le « Code de la rue – Redonner la priorité aux piétons »,
présenté fin juin par la municipalité.
Ce code a pour but de « repenser
et clarifier les règles de partage de l’espace public » afin de
« retrouver de la sérénité dans la rue, en priorité pour les piétons et
personnes vulnérables » dans les espaces publics, précise le site
Internet de la ville, la marche étant le premier mode de mobilité avec
66 % des déplacement en ville. Ledit code s’articule en 12 règles à
destination des véhicules, piétons, trottinettes et vélos.
« Vélos, voitures et
deux-roues doivent respecter la priorité aux piétons »
Parmi les 12 « règles
essentielles » édictées dans le « Code de la rue », l’on
retrouve en tête de liste : « Vélos, voitures et deux-roues doivent
respecter la priorité aux piétons », suivie de la règle par « Interdiction de rouler sur les trottoirs en deux-roues
motorisés, à trottinettes ou à vélo », et de « Stationner
son véhicule uniquement sur les places autorisées ».
Toujours en faveur des
piétons, la ville procèdera à des expérimentations afin de sécuriser leur
traversée avec des peintures au sol de couleur et des feux avec décompte
notamment. Et pour les plus vulnérables telles que les personnes âgées, les
enfants ou les personnes à mobilité réduite, la ville prévoit un allongement
des temps de traversée. Les projets d’élargissement de trottoirs sont également
prévus en ce sens.
De plus, le ville qui a déjà
fait piétonniser de façon pérenne des rues aux abord d’écoles entend redonner la
place aux enfants dans les espaces, et compte poursuivre cet effort. Et gare
aux incivilités, toute infraction à l’une des 12 règles fera l’objet d’une
sanction. À bon entendeur !
Allison
Vaslin