Quatre types de périmètres
seront mis en place autour des cinq sites de compétitions du département pour
les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Objectifs selon la
préfecture : limiter le risque terroriste et réduire les flux aux abords
des lieux des épreuves.
La préfecture des Yvelines a
présenté jeudi 21 décembre son dispositif de sécurité prévu durant les Jeux
olympiques et paralympiques de Paris 2024. Cinq sites de compétition seront occupés
durant la période olympique, du 26 juillet au 11 août : le château de Versailles,
la colline d’Élancourt, le golf national à Guyancourt, le vélodrome national et
le stade BMX de Saint-Quentin-en-Yvelines. Deux d’entre eux seront également
utilisés durant la période paralympique, du 28 août au 8 septembre : le
château de Versailles et le vélodrome national de Saint-Quentin-en-Yvelines.
À ce titre, différents
périmètres de sécurité seront mis en place autour de ces lieux. L’objectif de
ces zones est de « permettre la poursuite des activités de la vie
quotidienne tout en garantissant le haut niveau de sécurité exigé lors de
l’ensemble des grands événements », explique la préfecture des Yvelines
dans un communiqué.
Des laissez-passer pour les
riverains
Quatre types de périmètres seront
mis en place. D’abord le périmètre « organisateurs » géré par Paris 2024,
le plus strict de tous, concernant l’endroit même des épreuves ainsi que ses
abords immédiats. Seuls les personnes et véhicules autorisés et accrédités par
l’organisateur ainsi que les personnes en possession de billets lors des
épreuves pourront accéder aux sites. De plus, « des restrictions de
stationnement sont à prévoir aux abords immédiats des sites pour garantir
l’accès et la sécurité des lieux », précise le dossier de presse
de la préfecture. Pour garantir l’accessibilité des épreuves,
des zones de stationnement pour personnes à mobilité réduite sont prévues.
Il existera ensuite trois
périmètres « État », utilisés par les forces de l’ordre autour des
sites de compétition. Le périmètre de protection permettra d’assurer la
sécurité aux abords des sites sportifs. Seuls les spectateurs munis de billets,
les personnes accréditées les détenteurs d’un laissez-passer pourront y
accéder. Ce sera notamment le cas des riverains.
Restent deux autres périmètres :
l’interdiction de la circulation motorisée, visant notamment à réduire le
risque terroriste, et la réglementation de la circulation autorisée, qui a pour
objectif de réduire les flux aux abords des sites olympiques.
Au cours du mois de janvier
2024, la préfecture des Yvelines poursuivra les consultations avec l’ensemble
des acteurs concernés « pour identifier les situations particulières
liées à chaque activité et adapter dans la mesure du possible le dispositif ».
Concernant le laissez-passer, une consultation est actuellement en cours « pour
affiner sa délivrance », assure la préfecture. Toutes les catégories
des personnes autorisées à pénétrer les différents périmètres seront connues
début février 2024.
Alexis
Duvauchelle