Les écoles du Bois de l’Étang
et des Noës avaient été rendues inutilisables dans la nuit du 28 au 29 juin
derniers. Les suspects, qui nient les faits, sont les frères de l’une des
élèves du groupe scolaire.
Du nouveau dans
l’affaire de l’incendie des écoles du Bois de l’Étang et des Noës à La
Verrière, survenus dans la nuit du 28 au 29 juin derniers. Deux hommes ont
été arrêtés le 21 novembre et mis en examen deux jours après au tribunal
judiciaire de Versailles, nous apprend le média en ligne 78actu. Ils ont été
placés en détention provisoire le temps de l’instruction. Un troisième homme
âgé de 20 ans a lui aussi été mis en examen mais est resté libre sous contrôle
judiciaire, n’étant impliqué qu’indirectement.
Les deux principaux suspects,
qui nient les faits, sont deux frères, âgés de 19 et 23 ans et originaires de
La Verrière. Leur acte, bien qu’ayant eu lieu durant la nuit de violences
consécutive à la mort de Nahel, serait étranger cet événement. Un
différend datant de décembre 2022 entre les parents des jeunes et l’équipe
éducative du groupe scolaire, à propos des mauvais résultats de leur sœur de 7
ans dans cette école, serait à l’origine des faits. La direction des
établissements aurait proposé de faire partir la jeune fille dans une école
spécialisée en raison de difficultés, ce qui n'aurait pas été du goût de la famille.
Par ailleurs, le lendemain de l’incendie,
la sœur des suspects se serait réjouie de la destruction partielle des écoles,
menaçant dans le même temps d’un nouveau sinistre après la reconstruction.
« Ces mots ont fait l’objet d’un signalement qui est rapidement remonté
aux oreilles de la police », a indiqué 78actu. Les agents en
charge de l’enquête ont ensuite fait le lien avec les deux frères à l’aide
d’images de vidéosurveillance dans des stations-service de la région, notamment
au Mesnil-Saint-Denis où un groupe de personnes a pu être vu en train de remplir
des bidons et des bouteilles.
Les deux écoles sont depuis
inutilisables, l’une d’entre elles présentant même des risques d’effondrement.
Le Conseil départemental a annoncé le 29 septembre dernier qu’il allait « mettre
en œuvre » leur reconstruction.