Le nouveau centre de
détention d’une capacité de 406 places, accolé à l’actuelle prison de la
commune, accueillera au printemps 2024 les premières personnes majeures détenues.
Il a été inauguré ce 18 octobre par le ministre de la Justice.
Elle avait été annoncée, la
voici désormais inaugurée.
Mercredi 18 octobre, la
nouvelle prison de Fleury-Mérogis a accueilli, à l'occasion de son inauguration, le ministre de la Justice Éric
Dupond-Moretti, accompagné du président de la commission des Lois et député
de la Vienne Sacha Houlié et de la sénatrice Dominique Vérien, rapporteure de
la loi d’orientation et de programmation de la Justice.
Aménagé dans l’ancien centre
de jeunes détenus fermé depuis 2016, le nouveau centre de détention de la
commune, accolé à la prison déjà présente, accueillera des personnes « majeures
condamnées présentant de bonnes perspectives de réinsertion sociale et dont la
peine ou le reliquat de peine, s’élève au moins à 2 ans d’emprisonnement »,
selon Actu.fr. Elles seront progressivement accueillies au printemps
2024, rapporte de son côté Le Parisien.
Ce sont donc 406 places
supplémentaires s’inscrivant dans le cadre de l’objectif de 15 000 places
de prison avant la fin du quinquennat qui viennent s’ajouter aux quelque 3 400 places
que compte la plus grande prison d’Europe. Un chantier qui aura couté la
coquette somme de 57 millions d’euros.
Un centre qui mise sur la
sécurité et la réinsertion
Objectif de l’investissement :
améliorer les conditions de travail et de détention de l’établissement, dont le
taux de suroccupation (de 130 %, indiquait le Syndicat national Force Ouvrière
Justice en septembre dernier) est régulièrement pointé du doigt.
Dans cette optique, les
cellules ont été dotées d’un bloc sanitaire avec WC et douche, « une
vraie valeur ajoutée » selon le garde des Sceaux, aussi bien « pour
les personnes détenues que les personnels qui pourront se recentrer sur leurs
missions principales et sur l’observation », rapporte Actu.fr.
Le centre propose également un
« régime de détention différencié selon le profil des personnes
détenues ». Il compte à ce titre un étage dit « fermé », et
d’autres où « les cellules n’ont pas de caillebotis aux fenêtres et
sont équipés de verrous de confort ».
Côté réinsertion et
prévention de la récidive, un pôle propose des ateliers de production pour le
travail pénitentiaire mais aussi pour la formation professionnelle. Une
bibliothèque ainsi que des bureaux de la mission locale et du Pôle Emploi complètent
l’installation.