Dès la rentrée, ces ateliers
seront mis en place, suite à la proposition du maire de la ville qui a exprimé
le souhait, dans une lettre du 11 juillet, d’ouvrir le dialogue avec les
habitants de Colombes après les émeutes, et de comprendre les « raisons
profondes » de la colère ayant entrainé des jeunes à détruire leur
propre ville.
Si les émeutes du mois de fin
juin et de juillet ont entraîné des dégâts matériels qui doivent aujourd’hui
être réparés, à Colombes, une autre priorité du maire, Patrick Chaimovitch, est
de se pencher sur les « raisons profondes » qui ont poussé des
jeunes colombiens à détruire leur ville, au-delà de l’événement déclencheur, à
savoir la mort de Nahel causée par un policier le 27 juin dernier.
En effet dans une lettre du
11 juillet, le maire explique vouloir mettre en place des ateliers de
concertation dès la rentrée, pour « repenser [leur] manière de créer du
lien, de vivre et faire-ensemble », car selon lui, « il est
temps de remettre l’humain au cœur des politiques publiques ». Ces ateliers
auront donc pour objectif d’essayer de comprendre les agissements de ces jeunes
amenés à « détruire leurs propres commerces, leurs propres quartiers,
leur propre ville ». Des actions qui de surcroît « interrogent
40 ans de politique de la ville », à l’heure où les discriminations
et le racisme perdurent, et qui appellent à un dialogue certain.
Des animations renforcées
l’été pour rencontrer les élus
Par ailleurs, et toujours
dans cette perspective d’ouvrir le dialogue avec les habitants de la ville, le
maire précise dans sa lettre le renforcement des animations et sorties au cours
de l’été, afin de partir à sa rencontre ainsi qu’à celle des élus et des
équipes de la ville pour échanger avec eux.
À ce titre, cinq « rendez-vous »
ont déjà été organisés le 11 et 12 juillet derniers dans cinq quartiers de
Colombes, dont le quartier Petit-Colombes et celui des Grèves, rue du président
Salvador Allende. En attendant, les équipes municipales mettent tout en œuvre
pour assurer « un environnement sûr et un cadre de vie apaisé »
est-il précisé dans la lettre du maire.
Allison
Vaslin