La banque a annoncé lundi 5
février un projet de réorganisation à la fois au sein dans les locaux situés à
la Défense et à Val-de-Fontenay, entrainant la suppression de plus de 900
postes, « sans départs contraints ».
Si Société Générale s’est
délestée de plusieurs millions d’euros à la suite d’une amende transactionnelle
infligée en janvier dernier pour des prélèvements de commissions
d’intervention non justifiées sur le compte de ses clients, la banque
européenne va également alléger ses effectifs en France.
Lundi 5 février, celle-ci a
en effet annoncé via un communiqué « un projet de réorganisation afin
de simplifier son fonctionnement et améliorer structurellement son efficacité
opérationnelle ». Objectif : réaliser près d’1,7 milliard
d’économie en 2026 par rapport à 2022. Elle entend par là même « regrouper
et mutualiser certaines activités et fonctions, supprimer des strates
hiérarchiques pour alléger les processus de décision et redimensionner
certaines équipes du fait de la revue de projets ou de processus »,
détaille-t-elle.
À ce titre, ce sont près de
900 postes qui vont être supprimés. Plus précisément, indique Défense-92,
« ce plan va essentiellement concerner les fonctions centrales du
groupe basé à La Défense où environ 16 000 salariés sont situés »,
et « englobera également les fonctions de la Technologie de
l’information (IT) réparties dans plusieurs immeubles de Val-de-Fontenay [dans
le Val-de-Marne], regroupant près de 10 000 personnes ». Mais la Société
Générale l’assure : cela se fera « sans départs contraints ».
Allison
Vaslin