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(92) Le barreau des Hauts-de-Seine, théâtre d’une pièce sur la protection de l’enfance

(92) Le barreau des Hauts-de-Seine, théâtre d’une pièce sur la protection de l’enfance
Publié le 23/01/2024 à 14:59

Intitulée Défaillances, la pièce d’une heure sera interprétée à l’Ordre le 5 février prochain à 19 heures, puis suivie d’un temps d’échange avec sa créatrice Blandine Bonelli et le reste de la troupe.

La protection de l’enfance sera à l’honneur au barreau des Hauts-de-Seine le mois prochain.

Le 5 février à 19 heures, dans la salle Nicole Fontaine de l’Ordre des avocats, va se jouer une « représentation exceptionnelle » : celle de Défaillances, une pièce de théâtre écrite par Blandine Bonelli, sur la thématique de la protection de l’enfance.

Cette pièce d’un peu plus d’une heure environ dans laquelle l’autrice se produit également, sera ensuite suivie d’une discussion libre avec celle-ci ainsi que le reste de la troupe, et d’un moment de convivialité autour d’un verre, précise le barreau altoséquanais.

Une pièce inspirée de la vie professionnelle de l’autrice

Cette représentation est d’ailleurs inspirée de l’expérience professionnelle de Blandine Bonelli lors de ses six années au sein d’un service départemental de l’aide sociale à l’enfance, expliquait-elle au Centre national des arts du cirque, de la rue et du théâtre Artcena en 2017.

Défaillances est une immersion dans l’univers d’un service de protection de l’enfance, une machine institutionnelle qu’elle qualifie de « machine à broyer de l’humain » « où la violence des situations va se diffuser en circuite fermé » au sein de ce service. « Ni bons ni méchants, simplement perdus et affolés », résume l’affiche de la pièce de théâtre.

Blandine Bonelli y met donc en scène un jeune en souffrance avec le personnage de Damien, jeune adulte qui raconte son enfance d’enfant placé, mais également de parents et professionnels qui « perdent pied chacun à leur façon », avec notamment le personnage d’un éducateur en burn-out, d’une inspectrice en pleurs ou encore d’une standardiste « qui se raccroche à sa pause déjeuner », rendant ainsi compte d’une « matrice institutionnelle dont on peut se défaire qu’en en sortant ».

Allison Vaslin

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