L’actuel centre de santé
municipal de la ville étant devenu trop petit pour accueillir tous les
patients, il doit être remplacé par un bâtiment plus spacieux et à haute
performance énergétique, qui regroupera plusieurs secteurs de santé, pour une
livraison courant 2025.
Mercredi 18 janvier, les
travaux du nouveau bâtiment destiné à remplacer le centre de santé municipal
Maurice-Thorez, à Nanterre (Hauts-de-Seine), ont démarré. Ce dernier, devenu
inadapté pour faire face à l’afflux de patients - 22 000 accueillis chaque
année, pour 42 000 consultations -, va être remplacé par une nouvelle
maison de santé, plus moderne et offrant une capacité d’accueil bien plus
importante, dont la livraison du chantier est prévue pour le deuxième semestre
2025.
Ce centre pluridisciplinaire,
édifié dans le square Lebon, sera notamment accessible aux personnes à mobilité
réduite. Il dispensera des consultations de médecine générale et regroupera une
série de services spécialisés et de prévention. A ce titre, il proposera donc des
services dentaires, de radiologie, de dermatologie, de gynécologie ou encore de
gastro-entérologie, entre autres, et proposera également des consultations
paramédicales, de psychologie et de diététique pour adultes, ainsi que des
soins infirmiers.
Une nouvelle maison de santé
respectueuse de l’environnement
Composé de deux entités principales sur
deux étages et reliées entre elles, le nouveau bâtiment se veut exemplaire en
termes d’économies d’énergie.
En effet, sa consommation énergétique
sera amoindrie grâce à l’utilisation de la géothermie, l’isolation a été pensée
pour limiter au maximum les pertes thermiques, la toiture sera recouverte de
panneaux photovoltaïques, et le recours à des matériaux biosourcés sera
privilégié. De plus, la végétalisation occupera une large place en bordure,
ainsi que sur une partie des bâtiments, et un espace jeux sera également prévu
à côté du centre de protection maternelle et infantile.
Ce futur centre estimé à 9,6 millions
d’euros est soutenu à hauteur de 3,2 millions d’euros par le conseil
départemental et bénéficie d’une aide de la région de 350 000 euros ainsi
que d’une subvention de 1,7 million d’euros de l’État. Il a été baptisé « Juliette-Ténine »,
en hommage à la chirurgienne-dentiste du dispensaire de Nanterre, figure nanterrienne
de la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale.
Allison Vaslin