Signée le 17 janvier dernier par
le procureur de la République de Nanterre et le président de l’Association d’aide
aux victimes d’infractions pénales dans les Hauts-de-Seine – France Victimes 92,
la convention vise « à la saisine systématique du Service d’aide aux victimes
en urgence des Hauts-de-Seine pour les victimes d’atteintes graves à leur
intégrité ou pour leurs proches ».
Un pas de plus, au tribunal
judiciaire de Nanterre, sur la question de l’aide apportée aux personnes
victimes de violences et/ou de discrimination.
Le 17 janvier dernier, le
procureur de la République de Nanterre Pascal Prache et le président de l’Association
d’aide aux victimes d’infractions pénales dans les Hauts-de-Seine (ADAVIP 92) –
France Victimes 92 Maurice Riondellet ont signé une convention « visant
à la saisine systématique du Service d’aide aux victimes en urgence des
Hauts-de-Seine (SAVU 92) pour les victimes d’atteintes graves à leur intégrité
ou pour leurs proches », indique le tribunal judiciaire dans un post LinkedIn.
La convention
permet de « généraliser les hypothèses dans lesquelles les victimes ou
leurs proches pourront bénéficier d’une assistance psychologique d’urgence »
auprès notamment de l’ADAVIP 92, également compétente pour aider les victimes à
défendre leurs droits.
De plus, cette signature, qui
reflète la volonté commune de la juridiction et de l’association d’« améliorer
le prise en charge proactive des victimes », entérine une pratique s’inscrivant
ainsi « dans la continuité des précédentes mesures mises en place,
telles que l’accompagnement des victimes devant la cour d’assises ou la cour
criminelle départementale », précise le TJ de Nanterre.