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(93) Ces villes de Seine-Saint-Denis qui gagnent ou perdent des habitants

(93) Ces villes de Seine-Saint-Denis qui gagnent ou perdent des habitants
Publié le 06/01/2023 à 16:50

Jeudi 29 décembre 2022, l’Insee a dévoilé les chiffres du recensement au 1er janvier 2020. La Seine-Saint-Denis compte 1 662 063 habitants, ce qui en fait le deuxième département francilien le plus peuplé. Toutefois, si la plupart des villes connaissent une croissance positive, cinq villes du département ont perdu des habitants entre 2014 et 2020.

Avec 1,6 million habitants au 1er janvier 2020, la Seine-Saint-Denis est le deuxième département francilien le plus peuplé. Les chiffres dévoilés par l’Insee témoignent du sursaut démographique dynamique que connaît le département au fil des années. Dans plus de 20 communes, la hausse dépasse les 1 000 habitants sur une année, soit +5,1 % sur cinq ans, là où la capitale en a perdu en moyenne 2,4 % sur la même période.

Un département en constante évolution mais avec des disparités

Selon les derniers chiffres publiés par l’Insee, le département « gagne chaque année 14 000 habitants du fait d’un solde naturel très élevé (+ 1,3 % – faisant partie des plus élevés de France métropolitaine), lié à la jeunesse de sa population. » C’est un département en constante évolution, avec une population jeune et cosmopolite. Cependant, et bien que le département possède le plus grand taux de croissance de sa population, il y a de forts contrastes interterritoriaux.

Ces disparités peuvent s’expliquer par plusieurs raisons, notamment le prolongement de la ligne 11 qui, de surcroît, a permis à Romainville de gagner en moyenne 3,5 % d’habitants entre 2014 et 2020. L'Île-Saint-Denis suit la même tendance avec ses 2,9 % de croissance, et La Courneuve s’avère aussi dynamique, avec 2,3 % de croissance annuelle.

En revanche, le Pré-Saint-Gervais est la seule commune limitrophe de la capitale à perdre des habitants, en moyenne 0,3 % chaque année, entre 2014 et 2020. Toutefois, c’est au Bourget que l’on peut observer la plus forte décroissance, avec 0,4 % de perte moyenne chaque année, suivie des villes d’Épinay-sur-Seine (-0,2 %), Clichy-sous-Bois (-0,2 %) et Neuilly-Plaisance (-0,1 %).

Une croissance démographique pérenne

Malgré ces observations, la croissance démographique du département ne devrait pas s’arrêter. En effet, avec l’arrivée des Jeux olympiques et paralympiques de 2024, des transformations sont opérées, engendrant des projets de renouvellement urbains et d’aménagement. Le déploiement du Grand Paris Express et la reconversion des friches industrielles devraient continuer à alimenter cette vitalité démographique.

 

 

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