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(93) TJ de Bobigny : les tigistes effectueront leur peine en jardinant

(93) TJ de Bobigny : les tigistes effectueront leur peine en jardinant
Les personnes condamnées à des TIG pourront jardiner aux abords du TJ de Bobigny ©Google Street View
Publié le 14/11/2023 à 16:41

Un partenariat signé le 8 novembre entre le tribunal de Bobigny, le service pénitentiaire d’insertion et de probation et l’association la Sauge doit permettre aux tigistes d’effectuer leur travaux en jardinant dans les espaces verts du tribunal.

Les tigistes pourront désormais se mettre au vert dans le cadre de leur peine. Le 8 novembre, un partenariat a été signé entre le tribunal judiciaire de Bobigny, le service pénitentiaire d’insertion et de probation (SPIP), et l’association la Sauge qui, basée à Bobigny, a pour mission de favoriser la pratique d'une activité agricole pour le plus grand nombre. Désormais, les personnes condamnées à des travaux d’intérêt général pourront ainsi les exécuter sous forme de jardinage dans les espaces verts du tribunal dyonisien.

Sur son compte LinkedIn, le procureur de la République près du tribunal judiciaire de Bobigny Éric Mathais précise qu'il est ainsi question de permettre à la personne condamnée de participer à l’amélioration de l’environnement judiciaire tout en réparant l’infraction commise, mais aussi de « participer à l’embellissement de la juridiction ». Cette initiative a aussi pour objectif de les sensibiliser à la protection de la nature et des espaces verts.

Un partenariat signé après une expérimentation fructueuse 

Ce partenariat a été signé à l’issue d’une période test réussie ayant eu lieu en octobre dernier, rapporte Actu.fr. Les tigistes ont notamment défriché des espaces pour y planter des jardinières et des rosiers, et ont installé des nichoirs.

Les sessions jardinage auront lieu du lundi au vendredi en fonction du rythme de la nature. La prochaine session aura lieu au printemps 2024.

Eric Mathais rappelle dans son post que la juridiction sollicite parfois les collectivités locales et les associations, afin qu’elles participent au développement des peines alternatives à la prison mais aussi à la prévention de la récidive par l'insertion et la pédagogie pénale.

À noter que le travail d’intérêt général, qui fête d’ailleurs ses 40 ans cette année, est une peine à part entière depuis le « bloc peine » issue de la Loi d'orientation et de programmation de la Justice, mais également une alternative à la poursuite.

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