La ville de Bry-sur-Marne est candidate à l’expérimentation de l’uniforme
scolaire proposée par le ministre de l’Éducation nationale, a annoncé hier son maire,
Charles Aslangul.
En cette rentrée 2023, la question du
port de l’uniforme en milieu scolaire est remise sur la table. Alors que lundi
4 septembre, Gabriel Attal, ministre de l’Éducation nationale, a annoncé sur RTL
qu’il préciserait les modalités d’expérimentation du port de l’uniforme à
l’école au cours de l’automne, appelant notamment les élus qui souhaitent
tester l’uniforme dans leurs établissements à se faire connaître, quelques communes
ont déjà annoncé leur volonté d’y participer.
C’est ainsi le cas de Bry-sur-Marne.
Son maire, Charles Aslangul, a annoncé dans un communiqué du 5 septembre que la
ville de Bry-sur-Marne se portait candidate à l’expérimentation de l’uniforme
scolaire. Si cette initiative venait à se confirmer, elle serait mise en œuvre dans
une école primaire de la commune. En pratique, les élèves porteraient tous un
gilet ou pull floqué du blason de la ville et de celui de l’école. L’élu a
précisé que cette décision avait été prise avec l’accord de la majorité
municipale et du corps enseignant de l’école.
« Lutter contre les inégalités
[et] créer un sentiment d’appartenance »
Pour l’édile, « l’uniforme
permettrait de lutter contre les inégalités sociales (source de souffrance pour
les écoliers du fait du règne des marques vestimentaires dans les cours
d’écoles), de préserver le principe de laïcité au sein des établissements
scolaires et enfin, de créer un sentiment positif d’appartenance à l’école et à
une même communauté scolaire ».
Afin d’appuyer ce choix, le maire a fait
référence dans son communiqué à la Martinique, où le port de l’uniforme résiste,
malgré sa disparition au sein des écoles de la métropole après mai 68. Il
indique que « l’uniforme y est plébiscité et son port très
apprécié des élèves », avant d’ajouter que « ce
département français, à l’instar de beaucoup de pays anglo-saxons et
asiatiques, démontre que l’idée mérite d’être étudiée ».
Tina Millet