Un constat qui émane du bilan
publié début août par l’organisation sur le coût de la vie étudiante, qui prend
en compte le prix des transports et du logement, ce dernier subissant une
hausse de 4,56 % pour la rentrée à venir dans le chef-lieu du Val-de-Marne.
Faire des études oui, mais à
quel prix ? Alors que l’augmentation généralisée des prix a impacté bon
nombre de portefeuilles, les étudiants ne sont pas épargnés, et notamment les
étudiants franciliens.
Dans un bilan publié par
l’Union nationale des étudiants de France (UNEF) début août sur le classement
des villes universitaires selon le coût de la vie étudiante, l’on constate que
sur 47 villes évaluées, celle de Créteil se hisse à la deuxième place ex-aequo,
regagnant sa place de 2021. Elle était quatrième en 2022.
Elle détient par ailleurs la
plus haute évolution globale du top trois avec +6,21 % du coût de la vie
par rapport à l’année dernière, avec une dépense mensuelle de 1 412,64
euros (ex-aequo avec Nanterre), contre 1 329,98 euros en 2022.
Le loyer, principale source
de dépense
Et pour cause, le prix des
loyers a bien progressé dans le commune de Créteil, avec une hausse de
4,56 % pour l’année prochaine, soit la plus élevée du trio de tête
complété par Paris et Nanterre. Dans le détail, les loyers moyens sur la
période 2022-2023 étaient de 702 euros et vont passer à 734 euros pour l’année
universitaire qui s’ouvre. Les prix avaient pourtant reculé de 0,71 %
l’année dernière, et de 1,81 % en 2020-2021.
Les transports représentent
eux aussi une dépense non sans impact pour le budget étudiant. Et c’est sans
surprise que Créteil et ses consœurs franciliennes arrivent à la première place
ex-aequo avec une hausse de 6,57 % (pour un total de 373 euros), soit une
hausse de 5,91 % pour les non boursiers, et 3,95 % pour ceux qui en
bénéficient.
Globalement, le top 10 est presque
intégralement occupé par des villes d’Île-de-France. Seule Nice vient
s’intercaler à la huitième place. Champs-sur-Marne reste la commune la moins
chère du classement.
Allison
Vaslin