Signée
le 5 juin dernier à Vitry-sur-Seine, cette convention d’une durée de trois ans
a pour ambition de rendre la culture du territoire plus visible et accessible
au plus grand nombre et passera par un travail sur plusieurs axes, notamment
sur l’accompagnement et l’encouragement de tous les pratiques culturelles.
Bonne
nouvelle pour la diffusion de la culture dans le Val-de-Marne. Le 5 juin
dernier, la première convention stratégique de coopération culturelle a été
signée par le président du département Olivier Capitanio, et le directeur
régional des affaires culturelles (DRAC) d’Île-de-France Laurent Roturier, au
musée MAC/VAL de Vitry-sur-Seine.
Avec
cette convention, le département et l’État entendent « enrichir et
renforcer leur collaboration dans des actions communes en matière d’art et
d’attractivité culturelle sur le territoire », est-il expliqué dans le
dossier de presse
relatif à cette signature dont les objectifs sont clairs : garantir
un accès égal à tous à la culture, favoriser la présence artistique sur le
territoire, accompagner les collectivités dans la mise en œuvre de leurs
politiques culturelles et développer une dynamique partenariale dans différents
secteurs de la culture tels que l’archéologie ou le cinéma.
Éduquer
à la culture dès le plus jeune âge
Pour
cela, le Val-de-Marne souhaite sensibiliser à la culture dès le plus jeune âge.
C’est pourquoi les efforts déjà entrepris par le département seront renforcés
par un travail commun avec la DRAC, en « port[ant] une attention à tous
les âges, de l’éveil artistique et culturel de la petite enfance, aux
dispositifs d’éducation artistique et culturelle », en « valoris[ant]
la culture autour d’enjeux fédérateurs comme la cohésion sociale, la
jeunesse… », et en « accompagn[ant] et encourage[ant] toutes
les pratiques culturelles ».
De
plus, cette première convention est une opportunité supplémentaire pour le
département qui soutient l’initiative « Un livre pour grandir » (qui
consiste en la distribution de 20 000 livres dans les lieux accueillant du
jeune public) « de mieux faire connaitre [son] action en matière de
lecture publique ».
Soutenir
la création et la diffusion du spectacle vivant
La
mise en œuvre de la convention de coopération aura également pour objectif « de
rendre plus visibles les projets et les lieux culturels, de contribuer au
renouvellement du soutien aux équipes artistiques afin de favoriser la
dynamisation du territoire et l’équité territoriale, mais également d’engager
un travail autour de la place occupée par les festivals en faveur du
rayonnement du territoire », détaille le dossier de presse. Un travail
déjà engagé par le département.
En
effet, ce sont 10 millions d’euros de subvention annuelle qui ont été alloués par
le Val-de-Marne en faveur de la création artistique (danse, théâtre, musique…).
La collectivité accompagne à ce titre quatre festivals, 48 compagnies de
théâtre et 17 de danse, et soutient les équipes artistiques professionnelles
val-de-marnaises via des aides « pour l’activité et le développement artistiques,
mais également par l’aide aux projets de création afin de favoriser l’émergence
de projets innovants ».
Valoriser
et préserver le patrimoine val-de-marnais
Parmi
les ambitions du Val-de-Marne dans le rayonnement de la culture, l’archéologie
tient elle aussi une place importante. En effet, en plus des diagnostics et des
fouilles opérés par le département dans le cadre de travaux d’aménagement
publics et privés venant ainsi enrichir le patrimoine archéologique
val-de-marnais, un espace archéologique a été aménagé à Villejuif où sont proposés
des ateliers pratiques, scientifiques, techniques et artistiques, dans le but
de « transmettre la connaissance archéologique du Val-de-Marne ».
L’intégration de ces opérations archéologiques aux projets d’aménagement devrait
notamment être facilitée grâce à la signature de la convention, précise le
dossier de presse.
Par
ailleurs, « la convention prévoit la mise en œuvre d’actions conjointes
entre le département et l’État sur le cadre de vie des Val-de-marnais »
afin, entre autres, de « repérer les entités patrimoniales dans les
futurs quartiers du Grand Paris Express, et identifier les modalités de leur
préservation et mise en valeur ».