Afin de poursuivre les
efforts déjà engagés et « permettre le maintien à domicile des
personnes âgées et/ou en situation de handicap », le département entend
construire 200 logements inclusifs supplémentaires. Les candidatures à l’appel
à projet sont ouvertes jusqu’au 15 octobre prochain.
L’habitat inclusif poursuit
son développement dans le Val-d’Oise !
Après un premier appel à
manifestation d’intérêt pour l’habitat inclusif en 2022 au « bilan
positif pour les habitants », se félicite-t-il sur son site Internet,
le département a décidé de lancer la seconde phase du projet et ainsi poursuivre
la création de ces logements afin de « permettre le maintien à
domicile des personnes âgées et/ou en situation de handicap », « favoriser
le vivre ensemble et limiter le[ur] risque d’isolement ».
À ce titre, les porteurs de
projets sur le sujet (collectivités territoriales, gestionnaires d’établissement,
associations, personnes morales de droit privé à but lucratif…) peuvent candidater
jusqu’au 15 octobre 2023 sur la page démarches-simplifiées. Plusieurs pièces
justificative seront à fournir, à l’instar d’une fiche d’information INSEE ou
KBIS et du bilan année N-1 de la structure porteuse du projet).
200 places supplémentaires
souhaitées dans le cadre du second appel
En identifiant et soutenant
les nouveaux projets émergeants sur le territoire, le département entend ainsi « augmenter
la capacité d’accueil en habitat inclusif d’environ 200 places »,
grâce notamment à une enveloppe de 11 millions d’euros supplémentaires sur les
13 millions précédemment investis, soit 24 millions sur la période 2023-2031.
Ces 200 places viendront
ainsi compléter les 242 logements prévus pour 2027, dans le cadre des 23
projets sélectionnés lors de premier appel à manifestation. 145 logements sont
à destination des personnes âgées, et 97 à destination de personnes en
situation de handicap, précise le Val-d’Oise.
À la fin de l’année 2023, 132
personnes pourront d’ores et déjà être accueillies dans ces nouveaux logements.
Deux tiers des personnes
bénéficiaires s’y sentent plus en sécurité
Et l'habitat inclusif a
déjà séduit nombre de personnes bénéficiant de ces logements.
En effet, une enquête
nationale menée en 2022 par la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie
(CNSA) auprès de 1 477 personnes concernées a permis de mettre en évidence
un impact positif de cette formule.
Deux tiers des résidents
s’estiment en effet plus en sécurité dans les logements inclusifs, la moitié se
sent mieux moralement et les trois quarts n’éprouvent plus de sentiment marqué
de solitude. Enfin, 4 personnes sur 10 jugent leur santé améliorée, notamment
au niveau du sommeil et de l’alimentation.