Motocross et scooters font
partie de ces véhicules confisqués depuis le début l’année. Les opérations menées
par les forces de l’ordre se poursuivent en août dans diverses villes du
département, telles que Cormeilles-en-Parisis et Garges-lès-Gonesse.
En 2022, et sur demande de
l’ex-ministre de l’Intérieur Gabriel Attal suite à des accidents graves de
piétons renversés par des chauffards dans le Val-d’Oise, les opérations de
lutte contre les rodéos urbains menées par les forces de l’ordre ont été
intensifiées.
Depuis le début de l’année
2023, ce sont ainsi 194 engins qui ont été saisis par la police est-il indiqué
dans un tweet de la préfecture du Val-d’Oise. Un
nombre qui ne cesse de progresser, notamment avec les actions qui se
poursuivent dans le département en août.
Les deux-roues, véhicules les
plus confisqués
En effet du 10 au 13 août, la
police a organisé plusieurs opérations dans les communes de Pontoise, Cergy, Garges-lès-Gonesse,
Sarcelles et Cormeilles-en-Parisis, entrainant des contrôles ayant mené à des
verbalisations et saisies de véhicules. Sur ces quatre jours, huit motocross
ont été saisies ainsi que quatre scooters. Des procès-verbaux et amendes ont
été dressés, et certains conducteurs appréhendés.
Le 15 août à Ecouen et ses
alentours, la police a saisi une motocross et dressé quatre amendes
forfaitaires délictuelle pour défaut d’assurance et trois sanctions pour défaut
de port de gants. 17 véhicules ont été contrôles lors des opérations anti-rodéos
le 19 août dernier à Cormeilles-en-Parisis, mais aucune confiscation recensée.
Pour rappel, les participants
à un rodéo urbain sont passibles d’un an d’emprisonnement, d’une amende de
15 000 euros et le retrait de 6 points sur le permis de conduire. En cas
de circonstances aggravantes, la peine peut être doublée. Si les circonstance aggravantes
sont multiples, l’auteur est passible de cinq ans de détention et de
75 000 euros d’amende.
Allison
Vaslin