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En bref en IDF (75, 91, 92)

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Publié le 18/12/2022 à 10:00


PARIS

A l’Arcep, Jean-Noël Barrot promet « un droit au très haut débit »

Un « droit au très haut débit pour tous, à un prix abordable », c’est ce qu’a promis Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la transition numérique et des télécommunications, lors des vœux de l’Arcep, le régulateur des télécoms, le 15 décembre à Paris. Cette promesse présidentielle d’Emmanuel Macron donc bientôt être inscrite dans la loi.

Le ministre souhaite en effet que chaque Français, où qu'il se trouve dans l’hexagone, puisse avoir accès à une connexion Internet de 30 mégabits par seconde, soit par la fibre, l’ADSL, la 4G fixe ou le satellite. « Cette ambition est unique en Europe », a-t-il mis en exergue. « Il n’est pas convenable que certains de nos concitoyens soient laissés sur le bord de la route sans solution acceptable au regard des besoins d’aujourd’hui », a-t-il martelé, rappelant la nécessité de se « concentrer sur les zones rurales, sans oublier les zones denses ».

Lancé au printemps 2013, le plan France Très Haut Débit, doté de 23 milliards d’euros, avait pour ambition de couvrir la totalité du territoire en très haut débit d’ici 2022. Cependant, 83 % sont aujourd’hui couverts par du très haut débit filaire, et 77 % par la fibre.

Il faut dire que depuis fin 2020, le service universel n'est plus assuré par Orange. Si ce contrat devait être remplacé par un service universel du très haut débit - en 2021, le gouvernement avait confié une mission flash à une députée sur ce point -, depuis, le chantier stagnait. Jean-Noël Barrot veut donc désormais hâter le pas. Un arrêté devrait être transmis à l'Arcep avant la fin du premier semestre, a-t-il promis.



ESSONNE

Le Numérique éthique Tour de passage à Grigny

Rendre le numérique accessible à tous. C’est guidé par cet objectif que le Numérique éthique Tour a fait escale les 7 et 8 décembre 2022 à Grigny, en Essonne, au centre culturel Sidney Bechet.

Ce village numérique itinérant fédéré par l’assureur Maïf, gratuit et ouvert à tous, parcourt la France depuis 5 ans pour proposer, avec des acteurs locaux et nationaux (éducateurs, start-up, structures sociales et culturelles), « des expériences marquantes pour faire découvrir ce que le numérique apporte à notre vie quotidienne, tout en sensibilisant aux risques et aux enjeux d’internet ». Objectif : mettre l’accent sur les apports du numérique dans la vie quotidienne, mais aussi sur les dangers d’internet.

A travers une série d’ateliers pratiques, les participants ont ainsi pu s’initier au codage informatique, se sensibiliser à la protection des données personnelles et à l’utilisation d’internet / de son smartphone de façon sécurisée, découvrir le fonctionnement des moteurs de recherche ainsi que les objets connectés, passez un quiz sur les compétences numériques, ou encore tester une expérience en réalité virtuelle intitulée « Dans la peau d’un hacker ».

« Maîtriser [les enjeux numériques] - pour ne pas  les subir - est devenu un enjeu d’éducation et de culture pour chacun d'entre nous. En 2022, quelque 250 procédures - les plus utilisées par les particuliers et les entreprises - vont être dématérialisées », rappelle la Maïf. Depuis 2017, le Numérique tour a déjà fait étape dans près de 160 communes de France.



HAUTS-DE-SEINE

Le Campus Cyber de La Défense va assurer la protection des PME

Inauguré à La Défense en février dernier, le Cyber Campus de La Défense a reçu une nouvelle mission confiée par Jean-Noël Barrot. Le ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications a annoncé lors de l’événement Cyber Eco IDF le 28 novembre dernier que le lieu rassemblant les principaux acteurs français de la cybersécurité devrait dorénavant assurer la protection des PME.

Il s’agira notamment d’élaborer un référentiel partagé sur l’évaluation au risque cyber, d’identifier des dispositifs permettant de rendre les systèmes d’information des entreprises plus sécurisés, de contribuer à la structuration d’une offre de conseil et d’audit en cybersécurité, et de participer aux travaux de la filière Industrie de sécurité pour créer un catalogue clair et lisible d’offres françaises.

« Nous ne pourrons pas sécuriser seuls, avec l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI), les trois millions d’entreprises de notre pays », a justifié Jean-Noël Barrot dans des propos rapportés par Cybersécurité Solutions.

Cela fait suite à l’annonce d’un plan pour la cybersécurité annoncé par le ministre quelques début novembre. Il contient notamment un filtre anti-arnaque, destiné aux TPE et lancé à l’été 2023, et un « cyberscore », permettant de juger de la fiabilité d’un site internet.



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