PARIS
La cérémonie d’ouverture des Jeux
Paralympiques aura lieu au cœur de la capitale
Le Conseil d’Administration de Paris 2024
a validé, le 20 octobre, le déroulement de la cérémonie d’ouverture des Jeux
Paralympiques au cœur de la ville de Paris, entre les Champs-Elysées et la
place de la Concorde.
Cette décision, entérinée par le Comité
International Paralympique (IPC), intervient quelques jours après le succès
populaire de la toute première Journée Paralympique, le 8 octobre dernier, qui
a rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes sur la place de la
Bastille.
Pour la première fois dans l’histoire des
Jeux, les cérémonies d’ouverture des Jeux Olympiques et des Jeux Paralympiques
se dérouleront donc, à quelques semaines d’intervalle, hors les stades.
« Pour mettre toute la lumière sur
les exploits des athlètes paralympiques, nous avons souhaité leur offrir une
fenêtre d’exposition inédite », explique Tony Estanguet, président de
Paris 2024. Un « symbole fort », selon lui, mais aussi
l’occasion de « placer la question de l’inclusion des personnes en
situation de handicap au cœur de la société ».
La célébration s’ouvrira le 28 août
2024 avec un défilé des 4 400 athlètes des 184 délégations, devant
65 000 personnes, dont 30 000 en accès gratuit en bas des
Champs-Elysées.
ESSONNE
L’Essonne annonce les mesures destinées
à renforcer son plan de sobriété énergétique
L’Essonne prend de nouvelles mesures
d’urgence qui complètent celles déjà mises en œuvre dans le cadre de son plan
de sobriété énergétique. Le Département projette ainsi de diminuer de 10 % sa
consommation d’énergie sur 2022-2023, et indique que « certaines de ses mesures
vont pouvoir être mises en œuvre rapidement ».
Concernant les bâtiments, il programme
la baisse de la température ambiante au sein des bâtiments sans aller
en-dessous de 19°C, soit une économie de 13,5 % sur la consommation de gaz pour
le chauffage et une réduction jusqu’à 1 900 tonnes de CO2 émis ; le
raccourcissement de la période de chauffe (de 15 jours en automne et de 15
jours au printemps) ; la fermeture des locaux de l’immobilier tertiaire à 19h,
la diminution de l’éclairage extérieur des bâtiments et la suppression de l’eau
chaude dans les sanitaires lorsque cela est possible, l’eau chaude pouvant
représenter entre 5 % et 15 % des dépenses d’électricité.
Sur le plan des pratiques
professionnelles, le Département envisage de favoriser la recharge des
appareils et véhicules électriques aux heures creuses. Les prises de courant
représentent en moyenne 10 à 30 % de la consommation électrique globale de nos
sites ; de sensibiliser les agents aux écogestes numériques (éteindre les ordinateurs
et les imprimantes, trier et nettoyer sa messagerie, limiter le deuxième
écran…) et d’organiser une journée consacrée à la réduction de la consommation
numérique des agents (Cyber World CleanUp Day).
Au-delà de ces mesures d’urgence pour
l’hiver, l’Essonne travaille sur des actions nouvelles qui pourront être
lancées dans les prochains mois et complèteront son plan de sobriété
énergétique : étudier le remplacement des éclairages actuels des bâtiments par
des leds avec détection de présence ; sensibiliser les agents des cuisines aux
pratiques économes en énergie ; équiper les véhicules thermiques de la flotte
du Département de bioéthanol (diminution de -40 % de la consommation de
carburant, soit une économie de 32 000 euros par an et -40 % d’émissions de CO2
; mise en place de la télématique embarquée pour permettre au département
d’influencer sur l’éco-conduite et le comportement des agents au volant ;
actions de formation et de sensibilisation à l’éco-conduite pour les agents ;
mise en place d’une plateforme de covoiturage pour les agents du département.
Le Département avait déjà réduit sa
consommation de 10 % entre 2018 et 2020.
VAL-D’OISE
100 millions d’euros
d’investissement dans les bâtiments
Pour faire face à la
crise des énergies et pour lutter contre le réchauffement climatique, le
Département du Val-d’Oise poursuit ses investissements pour l’avenir. Ainsi, il
va investir 100 millions d’euros dans le cadre de son plan pluriannuel
d’investissements 2022-2028 dans des opérations d’amélioration de la
performance énergétique de ses bâtiments (collèges, bâtiments administratifs,
services sociaux, PMI…). Il s’agira notamment de chantiers d’installation
d’isolation en toiture, du remplacement des menuiseries extérieures, le
traitement des façades et la modernisation des installations de distribution de
chaleur. Le Département va également fixer un objectif de haute performance
énergétique dans son programme de réhabilitation des quatre collèges annoncé en
septembre : René Descartes à Soisy-sous-Montmorency, Frania Eisenbach Haveland à Menucourt, Epine Guyon
à Franconville et la Justice à Cergy.
Un appel à manifestation
d’intérêt sera lancé par le Département pour l’installation de panneaux
photovoltaïques sur les bâtiments départementaux et en ombrière sur les espaces
de stationnement. En parallèle, le Département va expérimenter la construction
d’un bâtiment passif en vue d’évaluer précisément le rapport surcoût induit et
économie de fonctionnement réalisée. Un bâtiment passif est un concept de
construction économe en énergie, confortable et respectueux de l’environnement,
car il consomme 90 % moins de chauffage qu’un bâtiment conventionnel
dans le parc immobilier. Les besoins annuels en chauffage ne peuvent pas
dépasser 15 kWh par an et par m², contre 70-110 kWh par an et par m²
dans un bâtiment traditionnel. Cette opération sera menée sur le Centre
routier départemental à Magny-en-Vexin en 2024. Cette démarche, si elle
est concluante, pourrait être étendue aux prochains collèges en construction.
YVELINES
L’Université de Versailles va coopérer avec une
université américaine
L’UFR Simone Veil – Santé de
l’Université de Versailles – Saint-Quentin-en-Yvelines et l’Hôpital américain
de Paris ont annoncé avoir signé un accord-cadre de coopération avec
l’Université américaine Cornell, Ce rapprochement a pour but d’« amplifier
les liens entre monde universitaire et monde hospitalier des deux côtés de
l’Atlantique », d’après un communiqué.
Les trois partenaires ont choisi de
développer un programme d’échange d’étudiants en médecine et en maïeutique, de
professeurs hospitaliers et d’enseignants, ainsi que d’explorer des domaines de
coopération conjoints en vue d’activités de recherche clinique et d’innovations
médicales. Différents programmes d’enseignement et de recherche, colloques,
cours et séminaires seront menés conjointement entre les trois établissements
pour améliorer l’expérience des corps professoraux et des étudiants.
L’Hôpital américain de Paris entretient
des relations depuis de nombreuses années avec le Weill Cornell Medical
College. Depuis 2017, des étudiants de la faculté de médecine sont accueillis
dans l’hôpital parisien et des visites de praticiens sont
effectuées. « Nous sommes depuis longtemps convaincus que
ces liens existants devaient se formaliser et se pérenniser, et que l’UFR
Simone Veil-Santé, avec qui nous entretenons des relations étroites, devait y
être associé », explique le Professeur Robert Sigal, directeur général
de l’Hôpital américain de Paris. « Cet accord marque à la fois le
démarrage d’échanges d’étudiants de la filière médicale et de professeurs de
l’Université Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines avec une des meilleures
facultés américaines, mais également le développement d’une coopération
institutionnelle inédite en recherche clinique », précise le
Professeur Djillali Annane, ancien doyen de l’UFR Simone-Veil de Versailles.
Un premier rapprochement s’était déjà
produit en 2021. L’UFR Simone Veil – Santé de l’Université de
Versailles-Saint-Quentin-en-Yvelines avait été invitée par la faculté de
médecine de Cornell University et l’Hôpital Américain de Paris à se joindre à
leur collaboration en participant au Symposium Cushing « Covid, après la
tempête ? ».