ACTUALITÉ ÎLE-DE-FRANCE

En bref en IDF (78, 75, 95, 91)

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Publié le 11/09/2022 à 09:20

YVELINES

Bruno Le Maire en visite dans le Laboratoire national de métrologie et d’essais de Trappes 

Le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, était en déplacement dans les Yvelines, mardi 6 septembre au matin. Le locataire de Bercy a visité le Laboratoire national de métrologie et d’essais (LNE) situé à Trappes. Le site est en travaux de rénovation énergétique depuis le début de l’année. Les quatre bâtiments concernés, construits dans les années 70 et d’une surface de 50 000 m², sont aujourd’hui considérés comme des passoires thermiques. L’État consacre une enveloppe de 4,8 millions pour l'isolation par l’extérieur avec des matériaux biosourcés, et pour le remplacement des menuiseries. 

L’achèvement des travaux est prévu en octobre 2023. La direction de l’établissement attend un gain énergétique de 25 %, ce qui correspond à 1,6 million de kWh non dépensés chaque année. « Ce sont des dizaines de milliers de tonnes de CO2 qui sont évitées. C'est l'équivalent de la consommation domestique annuelle d'une ville de 200 000 habitants qui va être économisée », a affirmé Bruno Le Maire sur place. Saluant auprès de TV78 un « beau projet », le député La France insoumise - NUPES des Yvelines William Martinet estime néanmoins qu’il est « l’arbre qui cache la forêt des passoires énergétiques. On en a cinq millions en France et une politique publique qui n'est pas suffisamment ambitieuse ». 

Cette opération s’inscrit dans le cadre d’un plan de l’État dans la rénovation énergétique de son parc immobilier. Depuis 2019, la France a investi plus de 3,8 milliards d’euros en ce sens. Le ministre de l’Économie a annoncé durant ce déplacement le déblocage d’une enveloppe de 5 milliards d’euros pour la décarbonation des 25 sites industriels les plus polluants de France, ainsi que le maintien du bouclier tarifaire sur l’énergie cet hiver. 

 


VAL-D’OISE

Deux millions d’euros pour restaurer le Château de la Roche-Guyon

Le Val-d’Oise va débourser deux millions d’euros pour poursuivre les travaux de restauration et de modernisation du Château millénaires de la Roche-Guyon, classé monument historique. À l’occasion d'une dernière séance plénière, le Conseil départemental a voté un « effort supplémentaire d’investissement de plus de 2 millions d’euros ».

Pour le département, qui participe déjà aux frais de fonctionnement et à l’animation culturelle du château depuis une trentaine d’années, ce château est un atout touristique indéniable : « Ce château est un des plus beaux joyaux du Val-d’Oise, que le département souhaite préserver et entretenir au mieux. », a déclaré la déléguée à la culture, Patricia José.

Un constat d’État a été commandé pour la rentrée 2022, consistant à passer en revue les réparations et restaurations prioritaires et nécessaires pour la réhabilitation du château. Dans un premier temps, 500 000 euros seront alloués pour continuer la restauration du petit théâtre, qui bénéficie déjà d’un plan de sauvetage d’urgence. Construit au 18e, il est depuis victime de l’humidité et des insectes xylophages qui se nourrissent du bois ont abimé la bâtisse. Cette enveloppe représente seulement la moitié du montant nécessaire pour le remettre entièrement à neuf. 

560 000 euros seront également réservés à la restauration de la terrasse des chapelles et du réservoir d’eau sur la falaise de craie, qui sont actuellement inaccessibles au public. Ce budget vient compléter un appel au don en ligne qui a permis de récolter 2 milles euros environ. Le reste de l’enveloppe servira à la modernisation et à la sécurisation du parcours de visite du château, mais aussi à la rénovation des décors de la galerie, de la salle à manger, de l’escalier rouge et de la tour carrée.  



PARIS

À l’inauguration du commissariat de Paris Centre, Elisabeth Borne promet 8 500 policiers et gendarmes supplémentaires en 5 ans en France

Le nouveau commissariat de police de Paris Centre, qui avait déménagé début juin depuis la rue aux Ours vers son nouveau bâtiment dit “îlot Perrée”, dans le 3e arrondissement, a été officiellement inauguré, mardi 6 septembre, par la Première ministre Élisabeth Borne, le ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, Gérald Darmanin, et le préfet de police de Paris, Laurent Nunez. Une inauguration intervenue à la veille de la présentation en Conseil des ministres de la loi de programmation du Ministère de l'Intérieur définissant les moyens budgétaires, humains, matériels, ainsi que les nouveaux outils juridiques, sur les 5 ans à venir.  

La Première ministre a annoncé lors de l’événement que 15 milliards supplémentaires seraient alloués pour renforcer la sécurité et lutter contre la délinquance, via notamment le recrutement de 8 500 policiers et gendarmes supplémentaires en 5 ans en France. Parmi ces nouveaux postes, 3000 seront créés dès l'an prochain ; par ailleurs, 1000 policiers seront affectés à Paris et en Île-de-France d’ici aux Jeux-Olympiques 2024.  

En outre, conformément aux priorités du président de la République, la présence des forces de l’ordre sera doublée dans l'espace public, avec la création de 200 nouvelles brigades de gendarmerie et de 11 unités de forces mobiles, un renforcement de la lutte contre la cybercriminalité, et un renforcement de la sécurité des grands événements. 

Durant le quinquennat précédent, 10 000 policiers et gendarmes avaient déjà été recrutés, engendrant une baisse de 10% des trafics de stupéfiants. De plus, 150 000 policiers et gendarmes avaient été formés pour mieux accueillir les victimes de violences conjugales, a souligné Elisabeth Borne.  

 


VAL-D’OISE

La maison de Claude Monet d’Argenteuil ouvre au public 

La maison où vécut Claude Monet et sa famille, entre 1874 et 1878, ouvre ses portes au public pour la première fois, ce 17 septembre, à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. Depuis 2018, la ville d’Argenteuil s’est engagée à rénover et aménager cette maison, avec l’objectif d’ouvrir un lieu dédié à l’impressionnisme dans la ville valoisienne et ainsi « s’inscrire dans une offre culturelle et touristique globale à l’échelle du département et de la Région, qui vient en complémentarité des autres lieux consacrés à l’impressionnisme ».

La maison a été construite en 1971 par Monsieur Flamand, un charpentier de métier, comme les autres maisons présentes sur cette partie du boulevard Karl Marx. Claude Monet y emménage en 1874 avec sa famille, sa femme Camille et son premier fils, Jean. Durant cette période, il peint énormément, période réputée de forte production de l’artiste. Obligé de réduire son train de vie, Claude Monet déménage à paris avec sa famille en 1878. Monsieur Flamand s’installe alors dans la maison et y fait des travaux d’agrandissement et de rénovation, tout en conservant l’architecture d’origine typique du style des maisons de villégiature du XIXe siècle. Le jardin d’hiver a été réalisé entièrement d’après les peintures de Monet.

La maison impressionniste Claude Monet propose aux visiteurs de découvrir les œuvres du peintre via une « scénographie innovante qui s’adresse au plus grand nombre au travers de dispositifs numériques pour faire vivre les tableaux de Claude Monet ». En parallèle, le site propose aussi des ateliers pour les enfants durant les vacances scolaires, des soirées, des jeux de pistes, des concerts, etc. 

 

 

ESSONNE

LVMH ambitionne d’installer son futur centre de recherche consacré au « luxe durable et digital » à Saclay

Comme un retour aux sources. L’ancien polytechnicien et président du groupe de luxe LVMH, Bernard Arnault, ambitionne d’installer son futur centre de recherche mondial dédié « au luxe durable et digital » non loin de l’École Polytechnique, sur le plateau de Saclay.

Pour la première fortune de France, l’objectif est de « s’implanter au cœur d’un écosystème de recherche particulièrement riche et dynamique ». Prévu pour 2025, ce centre devrait regrouper, à terme « 300 collaborateurs et chercheurs qui travailleront sur le luxe et la protection de la planète », précise LVMH dans un communiqué.

Le groupe, qui réunit 75 marques, s’était en effet engagé à réduire d’ici 2026 50 % ses émissions de carbone liées aux consommations énergétiques, par rapport à 2019, et à fournir ses boutiques et sites à 100 % en énergie renouvelable.

Il prévoit en outre de réduire de 55 % d’ici 2030, par rapport à 2019, ses émissions de gaz à effet de serre totales par unité de valeur ajoutée, directes et indirectes (dont les matières premières, les transports…), des émissions catégorisées selon les standards internationaux comme « scope 3 », rapporte l’AFP.


PARIS

Des consultations gratuites à la CCI Paris

En partenariat avec le barreau de Paris, la CCI Paris propose, tous les premiers vendredis de chaque mois, des consultations gratuites. Destinée aux entrepreneurs ou au commerçant, cette aide juridique leur permet d’obtenir une aide face à un problème juridique rencontré. Ces consultations se déroulent dans les locaux de la CCI, au 2 place de la Bourse, dans le 2e arrondissement de Paris.



ESSONNE

Un robot chirurgical de pointe bientôt à disposition des hôpitaux publics essonniens

Dans le cadre de sa politique départementale de santé 2019-2023, l’Essonne a pour ambition d’améliorer l’accès aux soins sur son territoire et de lutter contre la désertification médicale. Alors que plusieurs mesures ont déjà été mises en place dans ce cadre (bourses pour les étudiants en médecine, aide à l’installation des professionnels de santé, développement de la télémédecine et des maisons de santé…), le Département souhaite désormais investir dans la technologie, et financer un robot chirurgical : le modèle Da Vinci X.

Cette technologie de pointe représente, assure-t-il dans un communiqué « une avancée incontestable dans la qualité des soins proposés en Essonne et dans la prise en charge des patients atteints de pathologies complexes ». Elle permettra en effet aux chirurgiens de pratiquer une chirurgie peu invasive, très précise, moins traumatisante, avec une durée d’hospitalisation raccourcie, et donc de réduire les risques de complication. Implanté dans l’une des salles du bloc opératoire du Centre Hospitalier Sud Francilien (CHSF), le robot sera utilisé pour 4 spécialités : urologie (utilisation principale), ORL, gynécologie et chirurgie digestive.

Le coût de cette acquisition ? 3,2 millions d’euros, que le Département subventionne à hauteur de 300 000 €, le reste étant pris en charge par l’établissement public de santé. La livraison de cette technologie interviendra en fin d’année pour une première opération prévue en janvier 2023.

Déjà très répandue dans certains pays comme les Etats-Unis, cette nouvelle offre chirurgicale se développe également en France depuis quelques années (Aube, Yvelines, Bouches-du-Rhône). En Essonne, aucun hôpital public n’est actuellement équipé de cette technologie. Son utilisation sera partagée entre les membres du GHT Île-de-France Sud (Centre Hospitalier d’Arpajon, Centre Hospitalier Sud Essonne et Centre Hospitalier Sud Francilien) et les établissements publics de l’Essonne (Longjumeau, Orsay, Juvisy-sur-Orge).

L’objectif est aussi de renforcer l’attractivité médicale du territoire. En effet, l’implantation d’un robot chirurgical en Essonne constitue un véritable atout pour attirer et fidéliser de nouveaux médecins et infirmiers. Par ailleurs, des partenariats avec le cluster Genopole et l’université Paris-Saclay sont envisagés pour développer les enjeux de recherche, d’innovation et de formation grâce à cette technologie.



VAL-D'OISE

La nouvelle forêt dans la plaine de Pierrelaye-Bessancourt baptisée « Forêt de Maubuisson »

Les quelque 1 340 hectares de la forêt en formation dans le Val-d’Oise ont désormais un nom ! Le Comité syndical du Syndicat Mixte d’Aménagement de la Plaine de Pierrelaye-Bessancourt (SMAPP) a décidé cet été que la forêt prendrait le nom de Maubuisson en raison des liens historiques de cinq des sept communes d’implantation de la Forêt avec le domaine de Maubuisson, fondé en 1236 par Blanche de Castille, reine de France et femme de Louis VIII. 

La forêt bordera l’abbaye de Maubuisson datant du XIIIe siècle, aujourd’hui site d’art contemporain du Département, et le domaine sur les communes Bessancourt, Frépillon, Méry-sur-Oise (Vaux et Sognolles) et Saint-Ouen l’Aumône, où des activités culturelles et de viticulture sont développées depuis des siècles. Elle devrait être mature d’ici 50 ans. 

Pour la présidente du département Marie-Christine Cavecchi, c’est le « signe que notre action d’aujourd’hui est la promesse pour nos enfants et petits-enfants d’un département protégé encore plus verdoyant ». 300 000 arbres d’une trentaine d’essences différentes ont déjà été plantés sous la maîtrise d’œuvre de l’Office National des Forêts (ONF). Un million devraient être plantés au total, le premier ayant été mis en terre en 2019. 

Le SMAPP porte depuis 2014 le projet de créer dans le département cette nouvelle forêt sur 7 communes de Bessancourt, Frépillon, Herblay-sur-Seine, Méry-sur-Oise, Pierrelaye, Saint-Ouen-l’Aumône et Taverny. Avec l’aide de l’État, ce projet labellisé « Grand Paris » en 2012 est devenu réalité. La nouvelle forêt doit répondre aux exigences du site, anticiper les variations climatiques, offrir des habitats naturels diversifiés, et contribuera au développement de la biodiversité, à la lutte contre la pollution atmosphérique et contre le réchauffement climatique.

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