ESSONNE
Octobre rose : l’Essonne booste sa communication pour augmenter le taux de dépistages
du cancer du sein
A l’occasion d’Octobre rose, le Département de l’Essonne a renforcé sa
mobilisation en lançant une grande campagne de communication en partenariat
avec le Centre régional de coordination des dépistages des cancers, la Ligue
contre le cancer Essonne et l'Assurance maladie, sous un message commun :
« Pour éviter tout pépin… faites-vous dépister ! »
Alors que le dépistage doit être réalisé tous les deux ans dès l’âge de 50
ans, en 2021, en France, seules 2 718 000 femmes ont effectué une mammographie
de dépistage organisé, soit un taux national de participation de 50,6 %. En
Essonne, ce taux descend à 42 %, selon les chiffres de Santé Publique France. A
travers cette campagne de communication, le Département souhaite donc augmenter
le nombre de dépistages sur son territoire. Cette action est visible jusqu’au
30 octobre dans les abribus départementaux ainsi que sur Essonne.fr, sur les
réseaux sociaux de la collectivité, dans les sites départementaux et dans les
médias.
Par ailleurs, le Département de l’Essonne a voté, début juillet, une
subvention de 30 000 euros en faveur de l’association Bus de la santé. Depuis
la rentrée, cette dernière sillonne les quartiers prioritaires de la politique
de la ville avec le mammobus, un bus spécialement équipé pour le dépistage
organisé du cancer du sein, à destination des femmes éloignées des structures
de santé. Par ailleurs, de nombreuses animations sont proposées durant tout le
mois d’octobre pour informer et sensibiliser sur cette question.
« Le dépistage du cancer du sein est simple à effectuer et
100% remboursé », rappelle dans un communiqué François Durovray,
Président du Département de l’Essonne.
PARIS
La coupole du lycée Henri-IV a fait peau
neuve
Après deux ans de travaux, la coupole du
lycée public Henri-IV est aujourd’hui restaurée ! La célèbre voûte a
été inaugurée sous son nouveau visage le 5 octobre 2022 en présence du Recteur
de l'Académie, de la présidente de Région, de la maire du 5e arrondissement et
de la directrice générale de la Fondation du patrimoine.
Edifiée en 1730 à la croisée des
bibliothèques par les plus grands artistes de l’Académie royale, cette coupole
est sublimée par une magistrale fresque du peintre Jean Restout (1692-1768)
représentant L’Apothéose de saint Augustin terrassant l’hérésie.
Son architecture, son décor peint, son ornementation sculptée et ses vitraux
forment un ensemble remarquable et rare. Jamais rénové depuis sa création, ce
dernier était gravement menacé, notamment par des désordres provenant du toit.
Démarrés en juillet 2020, les travaux de
restauration de la structure comme des décors de la coupole ont couvert de
multiples chantiers : l’étanchéisation et la restauration des
vitraux, la rénovation de l’exutoire de fumée, la restauration de la charpente, la consolidation des pieds de poteaux, la restauration des poteaux bois et plâtre et palmiers, la restauration des lattis et des plâtres de la fresque, la restauration des corniches, la restauration des boiseries, la restauration de la fresque, et enfin la mise en lumière de l’édifice. D’un montant total de 3,2 millions d’euros,
ils ont été financés par l’État (DRAC), la Région Île-de-France, la Ville de
Paris et la Fondation du patrimoine.
VAL-D’OISE
La flamme olympique passera par le
Val-d’Oise
La présidente du Département
Marie-Christine Cavecchi a confirmé auprès de Tony Estanguet, président du
Comité d’organisation des Jeux à Paris en 2024, l’engagement de la collectivité
pour que la flamme olympique passe par le territoire valdoisien. Fidèle à la
tradition olympique et paralympique, le comité Paris 2024 organise un relais de
la flamme olympique et paralympique qui traversa la France. Symbole de paix et
d’unité entre les peuples, la flamme est allumée à Olympie avant d’être portée
par des relayeurs grecs jusqu’à Athènes sous la responsabilité du Comité
Olympique grec. Depuis Athènes, le Comité d’organisation des Jeux veille au
parcours de la flamme jusqu’au pays hôte qui sera, en 2024, la France.
La flamme olympique sera confiée à l’organisation de Paris 2024 au cours
d’une cérémonie officielle organisée par le Comité National Sportif Hellénique
avant d’entamer son long périple, passant de main en main jusqu’à son arrivée
lors de la très attendue cérémonie officielle d’ouverture des Jeux, le dernier
relayeur allumant la vasque de la cérémonie d’ouverture et marquant
officiellement le début de la compétition.
Les trois objectifs majeurs du relais sont d’engager largement les Français
en offrant un relais populaire ouvert à tous pour annoncer l’arrivée des Jeux
dans le pays hôte, de mettre en lumière nos territoires et leur patrimoine dans
le respect de l’environnement, et de valoriser ceux qui font le sport au
quotidien. Le Département du Val-d’Oise accueillera le relais de la flamme en
juillet 2024.
PARIS
La délinquance a augmenté dans la
capitale en 2022… et la présence policière aussi
Une hausse de la délinquance, tel est le bilan dressé par la préfecture de
police de Paris. En effet, au cours du premier semestre 2022, la vie parisienne
a repris son cours après deux années marquées par la crise sanitaire, et les
lieux publics ont retrouvé une fréquentation proche de la normale avec le
retour des touristes à Paris. Sans surprise, la délinquance a donc augmenté
pendant cette période par rapport à 2021.
Les atteintes volontaires à l’intégrité physique enregistrent ainsi une
hausse de 16,20% pour le premier semestre par rapport à 2021. Pour leur part,
les violences qui ne sont pas liées à l’appropriation frauduleuse de biens
comme les rixes, les violences physiques, ont bondi de 26,29% (10 322 faits en
2022 contre 8173 l’année d’avant). Les violences sexuelles ont également pris
de l’ampleur, tout comme les violences conjugales – « une augmentation
qui est en partie le fruit d’une parole plus libre des victimes et mieux prise
en compte par les services d’investigation de la préfecture de Police grâce à
de nombreux dispositifs permettant de faciliter le recueil des plaintes »,
tient malgré tout à nuancer la préfecture de police. Les atteintes crapuleuses
sont quant à elles en hausse de 5 %. Enfin, les atteintes aux biens
enregistrent une hausse de 27% par rapport à l’année dernière (96 126 faits en
2022 contre 75 618 en 2021), mais une fois de plus, elles s’inscrivent dans un
retour à la vie antérieure aux restrictions et aux fermetures de lieux
habituellement ouverts au public.
Toutefois, en parallèle, la préfecture se félicite d’une activité des
services de police est « en nette progression ». Ainsi, le
volume d’affaires élucidées est en augmentation, notamment en matière de
cambriolages, et le taux d’élucidation des services d’investigation a grimpé de
12,54%.
A noter également que dans le cadre de la lutte contre la délinquance, le
préfet de Police Laurent Nunez a renforcé dès cet été la présence et la
visibilité policière sur la voie publique, pour lutter contre les formes de
délinquance très ancrées localement (points de deal, atteintes aux biens et aux
personnes). « Ces mesures commencent à porter leurs fruits, avec une
hausse des interpellations de joueurs de bonneteau et de vendeurs à la sauvette
(41 joueurs de bonneteau interpellés contre 2 en 2021 et 742 vendeurs à la
sauvette contre 180 en 2021) et, d’une manière plus générale, une diminution
des vols avec violence de 12 % et des vols à la tire de 3% au cours des mois de
juillet/août » Pour finir, les vols de montre de luxe enregistrent
aussi un net recul de 44%, et ce, malgré le retour des touristes dans la
capitale.
HAUTS-DE-SEINE
De nouvelles mesures pour l’habitat
Les élus départementaux des Hauts-de-Seine, réunis le
14 octobre, ont adopté en séance publique un nouveau bouquet de mesures
sociales pour 2023 dont plusieurs en matière d'habitat, une des priorités de la
mandature en cours.
Les élus ont ainsi voté l’acquisition de titres
participatifs émis par Hauts-de-Seine Habitat pour un montant de 70 millions
d’euros. Cela permettra aux bailleurs de développer 10 000 nouveaux logements
dans les dix ans à venir, et de décliner sur le territoire les objectifs de la
collectivité en matière de mixité sociale : réalisation de logements sociaux,
mais aussi de logements locatifs intermédiaires et en accession sociale à la
propriété. Pour cet hiver, un « fonds solidaire » est envisagé afin d’aider les
plus vulnérables face à la hausse des charges. Une nouvelle « aide à la vie
partagée » en faveur de l’habitat inclusif des plus de 65 ans et des personnes
en situation de handicap, entre par ailleurs en vigueur à compter de 2023 dans
32 établissements éligibles. Elle viendra financer l’animation, la coordination
et la régulation du « vivre-ensemble », via une enveloppe de 11, 3 millions
d’euros sur six ans, dont 2,2 millions apportés par le Département et 9,1
millions par l’État.
YVELINES
Le Département soutient le projet du futur quartier de
la gare EOLE d’Epône-Mézières
Le 12 octobre, lors de l’Université des Mairies de
l’Ouest Parisien (UMOP), Pierre Bédier, président du Département des Yvelines,
Cécile Zammit-Popescu, présidente de la Communauté urbaine Grand Paris Seine et
Oise (GPS&O), Guy Muller, maire d’Epône, et Franck Fontaine, maire de Mézières-sur-Seine,
ont signé la convention Prior’Yvelines. Cette dernière acte un soutien
départemental à hauteur de 6,3 millions d’euros pour le projet de futur
quartier de la gare EOLE d’Epône-Mézières, que le Département et GPS&O
ambitionnent de transformer d’ici 2035 en éco-quartier. Le secteur gare
d’Épône-Mézières constitue en effet l’une des principales opportunités de
développement résidentiel à court terme.
Le projet, qui proposera une haute qualité
environnementale, prévoit notamment 717 nouveaux logements diversifiés, dont 15
% en Bail réel solidaire réalisés par l’Organisme foncier solidaire des
Yvelines, la création d’un groupe scolaire de 16 classes, la création d’un
équipement sportif et plus de 5 000 m² de commerces.
Fin 2022, 16 conventions Prior’Yvelines auront ainsi
été conclues, mobilisant 68,8 millions d'euros de subventions et permettant
d’accompagner la production de 12 550 logements en 5 ans, dont 38 % de
logements aidés (locatif social, locatif intermédiaire, accession aidée et bail
réel solidaire).
PARIS
La plaque du label « Patrimoine d’intérêt régional » attribué à la Maison de Serge Gainsbourg a été dévoilée
Jeudi 6 octobre, Valérie Pécresse, présidente de la Région Île-de-France, Dominique Dutreix, président fondateur du groupe de promotion immobilière Coffim, et Charlotte Gainsbourg, fille de l’artiste parisien décédé en 1991, ont dévoilé la plaque du label « Patrimoine d’intérêt régional » de la Région Île-de-France qui avait été attribué à la Maison de Serge Gainsbourg, située au 5 bis rue de Verneuil (Paris 7e arr.), en novembre 2021.
Le label « Patrimoine d'intérêt régional » de la Région Île-de-France pour le patrimoine non protégé, créé en juillet 2017 et attribué depuis juillet 2018, a pour objectif de faire émerger des édifices et des ensembles bâtis dont la valeur patrimoniale présente un intérêt régional, de reconnaître leur importance dans le maillage patrimonial du territoire et de contribuer à y sensibiliser les Franciliens.
Il s'agit d'identifier et de distinguer des sites (maisons, édifices industriels, lavoirs, écoles, etc.) qui, bien que non protégés au titre des Monuments Historiques, présentent un réel intérêt patrimonial.
L'octroi de ce label doit permettre la création de parcours proposés aux publics pour une meilleure attractivité de sites parfois méconnus. La labellisation d’un site offre, en outre, la possibilité aux porteurs de projets de demander deux aides régionales distinctes : la première (plafonnée à 500 000€) permet de financer en investissement les travaux de restauration et d'aménagement, la seconde (plafonnée à 30 000€) de valoriser et de faire découvrir le petit patrimoine francilien.
En outre, dans le cadre de la politique de soutien à l’investissement culturel de la Région Île-de-France pour le spectacle vivant (construction, rénovation et aménagement), une aide régionale d’un montant de 600 000€ a également été votée, en novembre 2021, afin de financer les travaux de construction et de rénovation d’un espace culturel Serge Gainsbourg, sis 14-16 rue de Verneuil.
Depuis 2016, la Région porte une politique volontariste en faveur du patrimoine francilien : 75 millions d’euros ont été investis pour sa restauration et sa valorisation, et 170 sites ou ensembles patrimoniaux franciliens non protégés ont reçu, depuis juillet 2018, le label « Patrimoine d’intérêt régional ».
VAL D’OISE
La ligne 17 du Grand Paris Express passera bien par le triangle de Gonesse
Le Conseil d’État a rejeté la demande d’associations écologistes contre le tracé de la ligne 17 du Grand Paris Express. Celle-ci traversera bien les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Dans sa décision, la juridiction a confirmé la décision de la cour administrative d’appel de Paris en affirmant que ce projet répond à « une raison impérative d’intérêt public majeur ». Le projet de gare en surface est lui toujours disputé en justice. Le tribunal administratif de Cergy Pontoise examinera la modification du plan local d’urbanisme de Gonesse prochainement.