HAUTS-DE-SEINE
La ligne 4 débute son automatisation
La ligne 4 poursuit son évolution. Après
l’inauguration de son prolongement jusqu’à Bagneux (Hauts-de-Seine) avec
l’ouverture de deux nouvelles stations (Barbara et Bagneux-Lucie Aubrac) au
début de l’année, la modernisation de la 2e ligne de métro la plus fréquentée
du réseau d’Île-de-France Mobilités franchit une nouvelle étape.
Après la ligne 1 et la ligne 14, c’est
donc au tour de la ligne 4, qui relie Paris du Nord au Sud, de devenir
automatique. Depuis le 12 septembre dernier, les premières navettes
automatiques (4 sur un total de 52 navettes) ont été installées, pour une
automatisation complète prévue fin 2023. Clément Beaune, ministre délégué
chargé des Transports, a inauguré ce lundi la mise en circulation automatique
aux côtés de Valérie Pécresse, vice-présidente d'Île-de-France Mobilités et
Catherine Guillouard, présidente-directrice générale du Groupe RATP. Ce dernier
s’en félicite, et parle même à ce titre d’une « véritable prouesse
technique qui illustre le savoir-faire et l’expertise de l’entreprise
RATP. »
En plus d’offrir plus de sécurité aux
voyageurs, l’automatisation de la ligne permettra également d’augmenter la
capacité de transport et de réduire l’intervalle entre deux rames et d’adapter
l’offre en temps réel.
Les futures lignes 15, 16, 17 et 18
seront, elles aussi, automatiques dès leur mise en service, et Île-de-France
Mobilités réfléchit à lancer des études concernant la ligne 13.
Les travaux menés depuis 2016 sur la ligne
4 en vue de son automatisation sont évalués à 470 millions d’euros, entièrement
financé par Île-de-France Mobilités.
YVELINES
L’arrivée du RER E dans les Yvelines en 2025 n’est
plus garantie
Il doit normalement desservir les communes
yvelinoises de Houilles, Poissy, Les Mureaux et Aubergenville, entre autres. Le
prolongement de la ligne E du RER jusqu’à Mantes-la-Jolie doit permettre de
relier l’extrémité ouest des Yvelines au quartier d’affaires de La Défense en
une cinquantaine de minutes, avec une ouverture prévue en 2025. Mais SNCF
Réseau a annoncé mardi 13 septembre que cette date n’était plus garantie. Le
PDG de l’entreprise Luc Lallemand a affirmé devant les administrateurs
d’Île-de-France Mobilités que des difficultés techniques retardent le chantier.
Le système d’exploitation des trains NexTEO, conçu pour automatiser la gestion
de la ligne au départ et permettre d’augmenter le flux de trains, ne serait pas
assez fiable.
Le risque d’un dérapage financier du
projet inquiète également la SNCF. Déjà en octobre 2021, le département des
Yvelines assurait que le coût du chantier avait augmenté de 50% par rapport au
coût de départ. « Il faut que l’État se réengage », a
lancé la présidente d’Île-de-France Mobilités et de la Région Île-de-France
Valérie Pécresse.
Le projet intégral d’extension comprend la
création d’un tunnel entre les gares Haussmann – Saint-Lazare et La Défense, la
création de trois nouvelles gares dans les Hauts-de-Seine et l’aménagement des
voies et gares existantes entre Poissy et Mantes-la-Jolie. L’arrivée du RER E à
Nanterre et La Défense est quant à elle toujours prévue pour le milieu de
l’année 2023 par le PDG de SNCF Réseau, mais l’émission Parigo a
affirmé qu’elle serait repoussée en 2024.
ESSONNE
Des médiateurs recrutés dans six collèges
essonniens à titre d’expérimentation
Lors d’une conférence de presse qui s’est
déroulée au Collège Parc de Villeroy à Mennecy, le 31 août, les « nouveaux
projets de la rentrée » de l’Essonne à destination des collèges ont
été dévoilés.
Première mesure phare, dans le cadre du
Plan département la lutte contre les rixes : le recrutement de médiateurs. A la
suite d’un diagnostic croisé sur l’état de la délinquance et les violences sur
le territoire essonnien réalisé en 2021, l’expérimentation « Médiation
bien-être scolaire » va en effet permettre le déploiement de
médiateurs dans six collèges dès cette année scolaire. Ce dispositif, qui
repose sur la coopération entre le Département, l’Education nationale, les
acteurs de la prévention spécialisée et les forces de l’ordre, vise à installer
un cadre protecteur pour les élèves à l’intérieur du collège, à prévenir et
gérer les difficultés et les conflits, mais aussi à repérer puis accompagner
les élèves, voire les orienter vers d'autres professionnels si nécessaire. Les
médiateurs assureront également un relai interne au collège pour l’ensemble des
acteurs territorialisés. Leur installation fera l’objet d’un conventionnement
avec chaque collège dont les modalités ont été validées par le Rectorat.
Autre thème dans le viseur : la
précarité menstruelle. Ce sujet, qui touche près de deux millions de femmes en
France, peut les concerner dès le collège, avec de graves conséquences :
risques sanitaires, absentéisme, isolement, etc. Dans 15 établissements
volontaires, des distributeurs de protections périodiques, fournis par
l’entreprise française Marguerite & Cie, ainsi qu’un stock de protections,
ont été installés en 2022, à destination de 6000 collégiennes. Elles sont
destinées à les dépanner les élèves, à leur permettre de remédier aux
difficultés d’accès aux protections périodiques, mais aussi, plus largement, à
lutter contre le tabou des règles. Cette expérimentation, pour laquelle plus de
41 000 euros ont été investis, et qui rencontre « un vrai succès », souligne
le Département, se poursuivra jusqu’à la fin de l’année. Selon le Département,
une évaluation sera réalisée « prochainement » concernant
l’utilisation effective des produits menstruels, les types de produits
répondant aux besoins et leurs de coûts de mise à disposition pour un collège.
En fonction des résultats, ces distributeurs pourraient être pérennisés et
étendus à l’ensemble des collèges.
Enfin, le Département a indiqué qu’il
souhaitait organiser, pour la première fois, à l’occasion de cette nouvelle
année scolaire, une dictée départementale pour les collégiens, avec plusieurs
niveaux de difficultés. C’est l’écrivain Abel Quentin, auteur du livre Le
Voyant d’Etampes (Prix de Flore 2021), qui la rédigera.
VAL-DE-MARNE
300
personnes tentant d’investir un squat à Gentilly ont été évacuées
Dans
la nuit du 3 au 4 septembre, plus de 300 personnes, soutenues par des membres
de l'association United migrants, se sont introduites illégalement dans un
bâtiment désaffecté de Gentilly, gardé par un agent de sécurité qui n’a pu les contenir.
Les
forces de l'ordre, arrivées sur place, ont cependant stoppé les entrées puis
invité les personnes à quitter les lieux, ce qu'elles ont refusé, soutenues par
le responsable de l'association. Une centaine d’entre elles, avec des femmes et
des enfants, se sont rassemblées dans le hall du bâtiment tandis qu'une
quarantaine se sont retranchées sur le toit-terrasse du local. Les occupants du
squat ont finalement été évacués progressivement et le responsable de
l'association a été identifié et interpellé. S’agissant des personnes
vulnérables (femmes avec enfants en bas âge), elles ont fait l’objet d’opérations
de mise à l’abri, avec la réquisition de trois gymnases par la préfecture du
Val de Marne à Gentilly, Arcueil et Cachan.
« La
constitution de ce squat était illégale et le bâtiment d’anciens bureaux
n'était absolument pas adapté pour héberger des personnes au regard de son état
et de l'absence d'électricité. Il se situait en outre à proximité immédiate
d’établissements scolaires et municipaux. » indique la préfecture du
Val-de-Marne dans un communiqué.
PARIS
Le stationnement payant pour les deux-roues est entré en vigueur
La mesure avait été plusieurs fois repoussée, mais cette fois, c’est la bonne ! Depuis le 1er septembre, les conducteurs de scooters et de motos thermiques doivent payer pour se garer dans la capitale. Il en coûte désormais aux concernés 3 euros de l’heure dans les onze premiers arrondissements et 2 euros du 12e au 20e ; l’amende, elle, s’élève à 37,50 euros. Le stationnement est payant du lundi au samedi de 9h à 20h, hors dimanches et jours fériés. Les Franciliens pourront toutefois souscrire à un forfait particulier pour bénéficier d’un parking à proximité de leur lieu de travail.
VAL-D’OISE
Exposition Archéa’Lab : l’innovation en 3D
À l’occasion de
ses dix ans, le musée Archéa explore, jusqu’au 27 novembre, les différentes
facettes de l’innovation au musée, avec sa nouvelle exposition.
Le visiteur est accueilli par le
robot-mascotte du musée, ArchéAzity, spécialement créé pour l’exposition. Il
peut ainsi découvrir les différents outils conçus par le musée, de la maquette
tactile à l’exposition virtuelle, en passant par des méthodes de recherches
scientifiques inédites et des outils 3D.
Chacun peut notamment tester la
modélisation en 3D du site archéologique médiéval d’Orville à Louvres. La
représentation du site, projetée en grand format, permet de s’immerger dans les
principales étapes de l’évolution du site, du début du Moyen Âge à la
destruction du château en 1438 pendant la guerre de Cent Ans.
Le visiteur peut également se lancer dans
un jeu de piste à Orville grâce à un casque de réalité virtuelle. Des visites
spéciales avec manipulation et démonstration des outils 3D sont aussi organisés
au musée et sur le site archéologique d’Orville, ouvert spécialement pour
l’occasion, ainsi que des ateliers pour tous les âges durant les vacances
scolaires et des rencontres avec des spécialistes.
« L’innovation au sein d’un musée
repose sur l’inventivité et est vecteur de nouveautés. Elle ne concerne pas
uniquement la sphère des nouvelles technologies et du numérique, elle est
multiforme. Elle s’illustre notamment dans les modes de recherche, les méthodes
de transmission des savoirs et les procédés de mise en exposition » explique Soizic Berthé, commissaire de l’exposition.
Depuis son ouverture en 2010, Archéa est
un lieu où sont expérimentées des innovations méthodologiques, technologiques
et numériques pour valoriser les collections, transmettre des savoirs et
renouveler l’expérience de la visite d’un musée.
PARIS
Paris Photo revient au Grand Palais Éphémère du 10 au 13 novembre
Paris Photo, première foire internationale
dédiée au médium photographique, fait son retour au Grand Palais Éphémère, au
cœur de Paris, du 10 au 13 novembre 2022. Depuis 25 ans, la manifestation
promeut le travail des galeristes, des éditeurs et des artistes.
Cette 25e édition est
organisée autour de 3 secteurs réunissant 181 exposants venus de 31 pays.
Magnum (Paris), Mem (Tokyo), Howard Greenberg (New York) : dans le secteur
principal, 134 galeries présentent un panorama complet de l’histoire du médium de
ses origines à nos jours. Parmi les nouvelles arrivées, la galerie Nature Morte
(New Delhi) présente le travail de Bharat Sikka, qui interroge les questions de
genre, de sexualité et de psychologie. De son côté, le secteur Curiosa,
inauguré en 2015 et dédié aux artistes émergents, donne à voir 16 projets
sélectionnés par Holly Roussell, commissaire au Centre d'art contemporain UCCA
de Pékin. La section présente trois axes : les approches expérimentales et
conceptuelles de la construction de l'image, les nouveaux (auto)portraits
interrogeant l'histoire personnelle et l’intersectionnalité et les pratiques
actuelles de la photographie de paysage. Certains artistes exposent en France
pour la toute première fois, comme Elliot & Erick Jiménez (Spinello, Miami)
et Pao Houa Her (Bockley, Minneapolis). Enfin, le secteur Éditions réunit 32
éditeurs de 9 pays, proposant des éditions uniques et des avant-premières de
livres avec un programme de signatures réunissant les plus grands artistes
venus du monde entier.
Paris Photo présente par ailleurs 40 solo
et duo shows et offre l’opportunité de se plonger dans le travail d’une ou d’un
artiste, et aussi de découvrir la manière dont un dialogue peut s’installer
quand deux séries d'œuvres se rencontrent dans l’espace du stand de la galerie.
Parmi eux, Boris Mikhaïlov (Suzanne Tarasieve, Paris), rend hommage au people
ukrainien avec une série très rarement montrée, Theater of War.
L’événement poursuit en outre son engagement en faveur des femmes
photographes avec Elles x Paris Photo, un programme initié en 2018 en
partenariat avec le ministère de la Culture et bénéficiant depuis 2019 du
soutien de Women In Motion, le programme de Kering qui met en lumière les
femmes dans les arts et la culture. Pour cette édition 2022, Federica
Chiocchetti, écrivaine et commissaire spécialisée en photographie et
littérature, récemment nommée directrice du musée des beaux-arts du Locle, en
Suisse, présente une sélection d’œuvres choisies parmi les propositions des
galeries et éditeurs.
VAL-DE-MARNE
Le garde des Sceaux au TJ de Créteil
Mardi 13 septembre, Éric Dupond-Moretti, garde
des Sceaux, ministre de la Justice, a échangé avec les membres du personnel du
tribunal judiciaire de Créteil ainsi qu’avec le bâtonnier, Édouard Billaux.
Cette visite a donné au ministre l’occasion d’exposer le budget alloué à son
administration pour l’exercice 2023. Bonne nouvelle, il augmente encore de 8 %
(pour la 3e année consécutive). L’autre sujet abordé
pendant la rencontre est le futur chantier concernant le bâtiment du tribunal
judiciaire, imaginé en forme de livre de la Loi et de balance par ses
concepteurs entre 1976 et 1978. Les locaux nécessitent un réaménagement et une
profonde rénovation. Ils font notamment l’objet de critique depuis plusieurs
années quant à la présence d’amiante. Ses travaux d’amélioration ont été
chiffrés à 19 millions d’euros. En attendant la livraison, prévue en 2024, les
acteurs de la justice disposeront de bureaux temporaires dans des structures
préfabriquées installées sur le site.
VAL-D’OISE
Une collection de timbres célèbre le
patrimoine valdoisien
À l’occasion des Journées européennes du
patrimoine, le Département du Val-d’Oise lance un carnet de timbres en édition
limitée représentant quatre des plus beaux sites patrimoniaux du
Val-d’Oise. « Le Département du Val-d’Oise est fier de son
patrimoine culturel remarquable qui représente toute l’étendue de son
histoire » souligne Morgan Touboul, conseiller départemental du
Val-d’Oise en charge du Patrimoine remarquable. « Le Département
s’emploie à préserver, entretenir et faire la promotion de ses propriétés et
accompagne les communes et acteurs culturels dans la protection de leur
patrimoine. Ils font partie de l’identité de notre territoire et
participent ainsi à son rayonnement et à son attractivité. Cette collection de
timbres est l’occasion de faire voyager le Val-d’Oise à l’autre bout de la
France et à l’étranger. » Ce carnet est composé de quatre timbres
illustrant les sites culturels départementaux suivants : le Château
d’Auvers, l’Abbaye de Royaumont à Asnières-sur-Oise, l’Abbaye de Maubuisson à
Saint-Ouen-l’Aumône et le Château de la Roche-Guyon. Ce carnet met également en
valeur d’autres sites emblématiques du territoire, tels que le Pavillon chinois
de l’Isle-Adam, l’église d’Auvers, le pont d’Argenteuil, l’axe majeur, et le
Château d’Ecouen.