SEINE-SAINT-DENIS
Le chef triplement étoilé Mauro Colagreco, parrain de la prochaine édition
du Salon international de l’alimentation
Un hôte d’exception ! Le SIAL (Salon International de l’Alimentation), qui se tiendra à Paris Nord
Villepinte, en Seine-Saint-Denis, du 15 au 19 octobre 2022, a annoncé que le
chef italo-argentin Mauro Colagreco serait le parrain de son édition 2022,
articulée autour de la thématique « Own the change » (« empare-toi du changement
»).
Depuis plus de 50 ans, l’événement mobilise l’ensemble des acteurs de
l’agroalimentaire mondial et entend « changer l’alimentation de
demain » en impulsant « un mouvement collectif » en faveur de ces
transformations.
Lui-même convaincu qu’il est nécessaire de changer les façons de consommer
et de s’alimenter, Mauro Colagreco, triple étoilé Michelin et 18/20 au
Gault&Millau, s’est engagé depuis plusieurs années dans la voie de la
transformation alimentaire au sein de ses différents établissements. À l’image
de l’économie circulaire, il a développé le concept de gastronomie circulaire.
Depuis 2009, dans son restaurant Le Mirazur, élu meilleur restaurant du
monde en 2019, à Menton, le chef et ses équipes ont créé un jardin en
permaculture et en biodynamie de plus de 5 hectares, qui lui permet de fournir
70 % des fruits et légumes consommés dans ses cuisines. Par ailleurs, en 2020,
le Mirazur a été le premier restaurant au monde à bénéficier du label « plastic
free ».
« À chaque fois que l’on mange, on décide du monde dans lequel on
veut vivre. C’est pourquoi la thématique “Own the change” me parle. Le monde a
déjà changé, à nous de le rattraper ! », affirme le chef. Rendez-vous
en octobre, donc, pour le rencontrer.
Lors de chaque édition, le SIAL rassemble 7 200 exposants de plus de 120
pays, et attire plus de 300 000 participants.
YVELINES
Une exposition célèbre Prisunic et « le design pour tous »
Le Musée de la ville de la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en Yvelines
accueille à partir du 16 septembre et jusqu’au 7 janvier 2023 l’exposition
« Prisunic, le design dans tous ses états », en partenariat avec le
musée des Arts décoratifs, où elle a été proposée dans un autre format
précédemment.
Créés en 1931, les magasins Prisunic développent dans les années 1960 la
vente d’un mobilier moderne qui a profondément contribué à la démocratisation
du design. Vendu sur catalogues de 1968 à 1976, ce mobilier est devenu
emblématique d’une époque en pleine mutation culturelle. Il est l’œuvre de
créateurs expérimentés ou émergents, réunis par la même ambition de concevoir
des objets fonctionnels, élégants et peu chers, conformément à la philosophie
de l’enseigne résumée sous le slogan « le beau au prix du laid ».
Plusieurs conférences seront organisées tout au long de la durée de
l'événement. Le samedi 22 octobre, Marianne Brabant, co-commissaire de
l'exposition et assistante de conservation au département moderne et
contemporain du musée des Arts décoratifs de Paris, sera présente.
Le samedi 19 novembre, les visiteurs pourront échanger avec Danielle
Quarante, designer et auteure d’un siège qui lui avait valu d’être lauréate du
concours international de design Prisunic-Shell de 1970.
Les visites guidées auront lieu tous les samedis à 15 heures, pour une
durée de 45 minutes. L’exposition est gratuite et accessible à partir de 7 ans.
La visite libre peut se faire les mardis, mercredis, vendredis et samedis entre
14 heures et 18 heures.
PARIS
Plan d’action crack : une présence policière renforcée et plus de 3000
personnes contrôlées la première quinzaine d’août
Conformément à la feuille de route fixée par le ministre de l’Intérieur et
des Outre-mer, le nouveau préfet de police de Paris, Laurent Nunez, a renforcé
début août la présence policière dans plusieurs secteurs de la capitale
impactés par le trafic de crack : Auguste Baron, Porte de la Villette, Corentin
Cariou, Stalingrad, ainsi qu’Aubervilliers-Pantin et le quartier de reconquête
républicaine des Quatre Chemins.
Policiers locaux et des services spécialisés, des compagnies
d’intervention, de la sous-direction de la lutte contre l’immigration
irrégulière, de la police des transports de la préfecture de Police et des
forces mobiles associés en renfort : 200 policiers ont été mobilisés pour
lutter contre l’insécurité et les nuisances. Outre l’interpellation en flagrant
délit des auteurs d’infractions diverses et la lutte contre les trafics en tous
genres, ces derniers ont pour mission de disperser systématiquement tout
regroupement de toxicomanes, afin de mettre fin aux troubles à l’ordre public.
Sur la période du 4 au 15 août 2022, 3261 personnes ont ainsi été
contrôlées, dont 113 ont été interpellées – notamment pour infractions à la
législation sur les stupéfiants, violences volontaires, ventes à la sauvette,
recels de vols, etc. En complément, 132 personnes ont fait l’objet de contrôles
dans le cadre d’opérations de lutte contre l’immigration irrégulière et 14
étrangers se sont vu opposer une obligation de quitter le territoire français.
Dans un communiqué, la préfecture de police note une « amélioration
sensible en journée » dans les zones concernées. Elle souligne toutefois
que les efforts « doivent perdurer et seront maintenus,
particulièrement en soirée et de nuit, afin de soulager l’impact de la présence
des toxicomanes sur la tranquillité des riverains et des commerçants ».
YVELINES
Alec Jaltier, nouveau maire de Porcheville
Le 30 août, en Conseil municipal, le deuxième adjoint au maire en charge des travaux, du sport et de la vie associative, Alec Jaltier, a été élu pour remplacer l’ancien marie de Porcheville, Didier Martinez. Malade, ce dernier a annoncé dans un courrier adressé aux 3 000 habitants de la commune, le 23 août, sa démission pour raisons de santé. « Cette décision n’a pas été facile à prendre après presque cinq années enrichissantes passées à la tête de notre ville », y assure le maire de 75 ans installé depuis 2017. Il y précise toutefois souhaiter rester au sein du Conseil municipal « pour accompagner [s]on équipe dans les meilleures conditions face à ce changement ».
PARIS
Deux pharmacies ont expérimenté la vaccination contre la variole du singe
Depuis le 10 août et pendant deux semaines, deux pharmacies parisiennes ont proposé à titre expérimental des créneaux de vaccination contre la variole du singe. Ce test de quinze jours avait pour objectif d’améliorer la logistique d’acheminement du vaccin, rendue complexe par la conservation des doses à -80 degrés. L’expérimentation avait également été mise en place dans trois autres pharmacies dans les Hauts-de-France et en Provence-Alpes-Côte d’Azur. Au 18 août, 2 889 cas confirmés ont été recensés en France, dont 1 692 résidents ou ont été diagnostiqués en Île-de-France.
ESSONNE
L’Université Paris-Saclay, première faculté française au classement de Shangaï
Pour la troisième année consécutive, l’université Paris-Saclay apparait dans le top 20 mondial du classement de Shangaï, le palmarès international des meilleures universités 2022, et occupe la 16e place. Elle partage le TOP 50 avec deux autres universités françaises, à savoir l’Université PSL (Paris) et l’Université de la Sorbonne, qui se classent respectivement à la 40e et à la 43e place. Cinq autres universités tricolores s’affichent dans le TOP 200. Un joli score pour un palmarès principalement dominé par les États-Unis, avec un trio de tête 100 % américain : l’Université d’Havard, l’Université de Stanford et du Massachusetts Institute of Technology.
ESSONNE
Prison : le ministre de la Justice en déplacement à Fleury-Mérogis
Dans le cadre du plan de création de 15 000 nouvelles places de prison annoncé par le Président de la République, et après la visite du chantier de la future prison de Troyes-Lavau le 28 juillet 2022, et celle du chantier de reconstruction de la prison des Baumettes 3, à Marseille, le 3 août, le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti poursuit sa tournée d’été des chantiers de construction des prisons.
Le garde des Sceaux se trouvait ainsi à Fleury-Mérogis, le 23 août dernier, sur le chantier de réhabilitation de l’ex-centre des jeunes détenus. Ce nouveau projet devrait permettre la création de 400 nouvelles places de prison au 1er semestre 2023.
Une visite qui fait écho à l’actualité, alors que les prisons françaises sont de plus en plus pointées du doigt. Ces dernières sont particulièrement dans le viseur depuis la diffusion d’une vidéo de karting à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), et plus largement, depuis la polémique qui s'est ensuivie sur l’organisation d’un événement caritatif baptisé « Kohlantess », inspiré du célèbre jeu télévisé Koh-Lanta.
Après avoir jugé ces images « choquantes », le garde des Sceaux a annoncé sur Twitter qu’à la suite du rapport d’enquête, il prendrait « une circulaire pour fixer clairement les conditions nécessaires à la tenue de projets de réinsertion en prison ». Éric Dupond-Moretti a déclaré que ceux-ci devraient« tous être soumis à une validation expresse de la direction de l’administration pénitentiaire ». Un événement qui relance également le débat sur les conditions de détention en prison et sur la surpopulation carcérale.
SEINE-SAINT-DENIS
Une passerelle reliera le stade de France et le futur
centre aquatique olympique
En vue des Jeux olympiques de Paris
2024, une passerelle doit relier le parvis du futur centre aquatique olympique
au parvis du stade de France. Afin de permettre son installation, une partie de
l’autoroute A1 a été fermée plusieurs jours, du 8 au 11 août derniers.
Après 15 mois de préparation, la
passerelle a nécessité 54 heures d’installation pour trouver sa place
définitive au-dessus de l’A1 et de l’avenue du Président Wilson. La majeure
partie de l’ouvrage avait été préassemblé sur le côté de l’autoroute vers le
futur centre aquatique. Ce « franchissement piéton » pèse au total 1 300
tonnes, pour 18 mètres de large sur 100 mètres de long, dont 70 mètres de
portée pour la travée principale. La passerelle est principalement constituée
d’acier et ne possède pas d’autres appuis que les parvis. Elle paraît donc
voler au-dessus de l’autoroute.
Cependant, les travaux ne sont toujours
pas finis. Une fois les Jeux olympiques terminés, des travaux de configuration
débuteront. D’après la métropole du Grand paris, l’objectif est de transformer
cette passerelle en « un véritable espace public de liaison entre le stade de
France et le centre aquatique olympique ». La passerelle fera donc l’objet
d’aménagements paysagers à la suite des JO, réduisant ainsi sa largeur de
cheminement à 12 mètres. Les 18 mètres avaient en effet été prévus pour faire
face au flot temporaire de monde lors des Jeux.