ACTUALITÉ ÎLE-DE-FRANCE

En bref en IDF (93, 78, 92)

En bref en IDF (93, 78, 92)
Publié le 10/09/2022 à 09:30

SEINE-SAINT-DENIS

La famille du SDF tué à l’aéroport de Roissy porte plainte

La famille de Gary Régis-Luce, le SDF tué à l’aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, le 10 août dernier, a porté plainte contre X pour homicide volontaire par personne dépositaire de l’autorité publique au tribunal de Bobigny. En effet, la famille se questionne sur les raisons qui ont poussé les agents à tirer, alors qu’ils étaient armés et équipés de gilets par balles et estime qu’il aurait pu être neutralisé autrement. La plainte a été transmise à l’IGPN.

Une enquête administrative a également été confiée à la police des polices afin d’examiner la légalité et la proportionnalité du tir de riposte. En outre, des investigations pour « tentative d’homicide volontaire sur personne dépositaire de l’autorité publique » n’ont finalement pas été menées, le décès de Gary Régis-Luce ayant éteint l’action.

L’accusation privilégie de son côté la thèse de la légitime défense policière.

Le 10 août aux alentours de 8h30, un homme visiblement sans domicile fixe, vêtu d’un sweat à capuche noir, s’avance vers des agents de sécurités un couteau dans la main. La police aux frontières intervient. La scène se déroule rapidement, se sentant menacé, un des policiers fait usage de son arme, Gary Régis-Luce est touché à l’abdomen et ne pourra pas être réanimé.

Garry Régis-Luce, âgé de 32 ans, qui était originaire de Martinique, vivait depuis plusieurs mois au terminal 2F. Il a été inhumé à Rivière-Salée en Martinique le lundi 29 août en présence de sa famille et ses proches.

 


HAUTS-DE-SEINE

Les archives départementales des Hauts-de-Seine ont un nouveau site internet

Le Département des Hauts-de-Seine a dévoilé cet été le nouveau site internet des Archives départementales, doté d’une nouvelle interface permettant d’accéder à plus de 1,3 million de fichiers en ligne, afin de rendre plus accessible le fonds documentaire auprès des usagers.

Afin de les accompagner au mieux dans leurs recherches, le site propose des formulaires spécifiques pour faciliter et guider les recherches les plus courantes (actes d'état-civil, déclaration de succession, actes de notaires, transcriptions hypothécaires, jugements de divorce).

Ce nouvel outil propose également un état général des fonds, qui regroupe plus de 120 inventaires : fonds du Département ou de la Préfecture, établissements hospitaliers, théâtres et archives privées.

Autre nouveauté : il permet aux utilisateurs de créer un compte personnel pour conserver les résultats de recherches antérieures et les formulaires de demandes de recherches à distance.

La nouvelle interface met également à l’honneur des expositions virtuelles pour valoriser le patrimoine des Archives auprès du grand public. Deux expositions sont actuellement disponibles en ligne :  « En haut de l’affiche : l’art d’informer, convaincre, séduire », une exposition dédiée à une collection d’affiches variées, témoins de l’histoire du Département, et « Jean de Mailly, architecte de La Défense », dédiée à l’un des pères fondateurs de La Défense, chargé, au début des années 1950, d’établir le plan d’urbanisme.

Enfin, le nouveau site facilite la mise en ligne des 300 000 numérisations effectuées chaque année. 




YVELINES

Saint-Quentin-en-Yvelines, le Big Tour de Bpifrance donne rendez-vous aux entrepreneurs

Depuis le 5 mars, Big Tour, le festival de l’entreprise, sillonne la France pour susciter des vocations et proposer des formats et des emplois. Le 20 septembre prochain, le festival des entrepreneurs de Bpifrance fera escale à Saint-Quentin-en-Yvelines, seule étape francilienne de cette 3e édition. Sur une journée, le village de l’innovation et de l’emploi investira le Vélodrome National de Montigny-le-Bretonneux pour mettre en avant la fierté du fabriqué en France et se faire se rencontrer ceux qui recherchent un emploi et les entreprises locales qui recherchent des talents. Un concert gratuit viendra clore la journée.



SEINE-SAINT-DENIS

Le SAF s’oppose aux box vitrés dans les salles d’audience de Bobigny

Le tribunal de Bobigny envisage de modifier la configuration des salles d’audience pénale et de généraliser l’installation de box vitrés, afin de répondre, selon la juridiction, à un impératif de sécurité. À cette annonce, le Syndicat des avocats de France (SAF) de Seine-Saint-Denis a publié, le 20 juillet dernier, un communiqué pour dénoncer ces dispositifs qui, selon le syndicat, portent atteinte au principe de présomption d’innocence, à la dignité humaine et aux droits de la défense. Pour rappel, le SAF s’est toujours opposé à la généralisation des box vitrés dans les salles d’audience, et précise « de fait, l’expérience menée dans un certains nombres de juridictions concrétise ces craintes ». En effet, plusieurs atteintes aux droits fondamentaux ont été observées, comme une dégradation de l’image des prévenus « encagés », perçu comme une atteinte disproportionnée au respect de la dignité humaine, la création d’un soupçon de dangerosité particulière et de culpabilité violant la présomption d’innocence, mais aussi des entraves certaines à la libre communication des prévenus avec leurs conseils, et avec la juridiction, portant une atteinte à la publicité des débats de par le caractère parfois inaudible des propos tenus par les accusés dans les box.

Le SAF profite de ce communiqué pour rappeler que le Parlement européen, avec sa directive (UE) 2016/343 du conseil du 9 mars 2016 portant sur le renforcement de certains aspects de la présomption d’innocence et du droit d’assister à son procès dans le cadre des procédures pénales, et la CEDH, dans le cadre du Svinarenko et Slyadnev c/Russie du 17/07/2014, avaient affirmé que le recours au box devait être exceptionnel et circonstancié. Cependant, le 21 juin 2021, le Conseil d’État avait validé, après avoir été saisi par le SAF et soutenu par le Conseil National des Barreaux (CNB), l’installation de box sécurisés dans les salles d’audience.

Le SAF regrette que l’architecture sécuritaire vienne pallier le manque d’escorte au sein de notre juridiction, ou l’insuffisance des moyens alloués au bon fonctionnement de la justice. La section du SAF de Seine-Saint-Denis précise qu’elle « restera particulièrement vigilante au respect des droits et de la dignité des justiciables ».



HAUTS-DE-SEINE 

La Défense passe au vert

Suite à la mise en place de plusieurs séquences expérimentales entre 2017 et 2021, l'établissement public Paris La Défense a dévoilé son projet urbain global de transformation de l’esplanade.

S’inscrivant dans la volonté de renforcer la place de la nature au sein du quartier d’affaires, le groupement Michel Desvigne Paysagiste (MDP), en charge de cet aménagement, a conçu un projet de végétalisation qui fera de la nouvelle esplanade l’un des plus grands parcs sur dalle de France, avec 600 mètres de parc urbain, entre les bassins Agam et Takis sur un total de 5 hectares.

Dans l’élaboration de son projet, le groupement MDP a du répondre à deux objectifs principaux : répandre le végétal (de 60 % des surfaces de l’esplanade végétalisées et perméables) et la biodiversité au cœur du quartier d’affaires, via l’utilisation de solutions durables et peu couteuse (en privilégiant notamment la conservation de la végétation existante ou en favorisant la réutilisation des eaux pluviales), et améliorer les liaisons entre Puteaux et Courbevoie.

MDP a également dû faire face à quelques contraints. Le projet proposé devait en effet respecter le patrimoine existant, hérité de Kiley, paysagiste-concepteur de l’esplanade en 1972, et s’adapter à l’architecture existante ; la dalle étant située à plusieurs mètres au-dessus du sol naturel, « ce qui implique le choix d’essences d’arbres adaptées au climat particulier du quartier, mais aussi en fonction de la capacité de la dalle à supporter leur poids », précise Paris La Défense.

Enfin, « En plus de sa dimension environnementale, le projet du Parc entend bien répondre à l’évolution des différents usages pour plus de convivialité, de partage, de nature, de sport et de loisirs. », est-il expliqué. Aussi, aux espaces végétalisés prévus pour la détente et les activités sportives seront associés des espaces en stabilisé (type jardins parisiens) accompagnés de différents mobiliers urbains (tables, transats, banquettes, terrasses, etc.) pour la pétanque, les loisirs, la détente, le travail à l’ombre des platanes et les food-trucks et de massifs de fleurs et des bassins d’eau (en cours d’études) réservés pour la promenade et la contemplation.

La phase d’étude se poursuit actuellement, assure l'établissement public Paris La Défense.

 


SEINE-SAINT-DENIS

Bientôt un pont entre le quartier Pleyel et l’Île-Saint-Denis

Un pont végétalisé accessible uniquement pour les piétons, les cyclistes et les bus est en construction dans le département de la Seine-Saint-Denis. Le futur pont se situera entre l’île Saint-Denis et le quartier Pleyel de Saint-Denis. Actuellement, les deux rives sont séparées par 2,3 km d’eau et la plupart des ponts déjà existants ne permettent pas de réduire cette distance. Le futur pont mesurera 138 mètres de long et sera composé d’une structure en acier et béton. Un belvédère et un escalier de 4 mètres de large permettront aux visiteurs d’admirer la vue dégagée sur la Seine, mais aussi d’accéder directement aux berges.

Ce nouveau pont relira le nouvel écoquartier fluvial de l’île au futur quartier « universeine » de Saint-Denis tout en permettant un accès direct vers la future gare Pleyel du Grand Paris. Sur chaque rive, le pont desservira des places piétonnes. Ce projet vise en outre à favoriser l’utilisation des modes de déplacements doux et collectifs, mais aussi de permettre l’accès aux berges aux personnes à mobilité réduite.

Les plantes, le mobilier et les matériaux ont été choisis en fonction de leurs origines locales, leur faible caractère allergène ou encore leur adaptation au climat et leur besoin en eau. Le projet a été conçu pour être respectueux de l’environnement et favorable à la biodiversité.

Ce projet s’inscrit dans le réaménagement du secteur, qui a été accéléré par l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, ces communes ayant été désignées pour accueillir le Village des athlètes. Le coût global de l’opération est estimé à 22,1 millions d’euros HT dont 16,66 millions d’euros de travaux. Le pont est financé dans le cadre de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques.

 

 

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