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Publié le 30/07/2022 à 09:48

HAUTS-DE-SEINE 

Services sociaux : la Caravane solidaire va à la rencontre des habitants

 

Depuis le 26 juillet, la Caravane solidaire, un nouveau dispositif itinérant de services sociaux lancé par le Département des Hauts-de-Seine, arpente le territoire des Hauts-de-Seine à la rencontre des altoséquanais.  

L’objectif : maintenir une offre de proximité avec les habitants, notamment en période estivale, durant laquelle certains services peuvent tourner au ralenti. Il y est ainsi question de prévention santé – avec notamment un stand de sensibilisation au dépistage du cancer et une offre de vaccination contre le Covid-19 –, d’accès aux droits, ou encore d'accompagnement dans les démarches administratives.

Le but est de « de proposer une sorte de guichet unique en pied d’immeuble, avec des professionnels sociaux et médico-sociaux, des assistantes sociales ou encore des agents spécialisés dans l’accès aux droits, explique Arnaud Lopez, directeur des Solidarités territoriales au Département. Afin d’améliorer la visibilité de l’opération, nous tâcherons d’installer notre équipe dans des lieux offrant un maximum de passage, en accord avec les villes participantes », assure-t-il.

Le véhicule a déjà fait étape à Gennevilliers, Antony et Rueil-Malmaison. Face au succès rencontré, le projet, en phase d’expérimentation, pourrait bien, à l’avenir, se pépériser. II pourrait être adapté « au fur et à mesure, en ciblant les quartiers prioritaires et en l’articulant à chaque fois autour d’une thématique dédiée », indique Alexandra Fourcade, conseillère départementale déléguée aux séniors, à l’autonomie et à la santé.

 



 

VAL-DE-MARNE

Des restrictions d'eau en raison de la sécheresse  

  

Le dispositif de gestion de la sécheresse comprend 4 niveaux : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise. Graduel, il va des mesures de sensibilisation, aux limitations, voire aux suspensions des usages non prioritaires. Son application vise à garantir prioritairement les besoins de santé, de sécurité et d’alimentation en eau potable, dans le respect des équilibres naturels, lorsque la situation hydrologique est déficiente. L’arrêté-cadre inter-préfectoral précise les consommations limitées selon le niveau de gravité de la sécheresse (arrosage d’espaces verts, nettoyage des voiries ou des véhicules, remplissage de piscines, irrigation, etc.) 

Les indicateurs constatent un déficit pluviométrique important en métropole et particulièrement en Île-de-France depuis l’automne 2021. Cette situation ne s’est pas améliorée au printemps qui a connu un climat sec et des températures supérieures aux moyennes de saison. C’est pourquoi l’étiage des cours d’eau a été relativement précoce. Notamment le débit du Réveillon (affluent de l’Yerres), déjà sous le seuil de vigilance depuis le mois de mai, a atteint le niveau de crise sécheresse depuis le 16 juillet 2022. C’est-à-dire la limite à partir de laquelle sont appliquées les limitations d’usages dans le but de préserver le bon fonctionnement des milieux aquatiques.  

Elles sont prescrites par l’arrêté préfectoral N° 2022/02609 du 21 juillet 2022. Les interdictions touchent les communes de Boissy-Saint-Léger, Bonneuil-sur-Marne, Limeil-Brévannes, Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie, Noiseau, Ormesson-sur-Marne, Le Plessis-Trévise, La Queue-en-Brie, Santeny, Sucy-en-Brie, Villecresnes. Les mesures concernent l’arrosage des espaces verts (parcs et jardins, terrains de sport, centres équestres, jardins potagers, golfs etc..), le nettoyage des voiries et des véhicules, le remplissage des piscines, l’irrigation, le remplissage des plans d’eau, mais aussi les rejets dans les rivières susceptibles de générer des pollutions. Des contrôles sont effectués régulièrement par les agents en charge de la police de l’environnement qui vérifient le respect des directives de l’arrêté préfectoral. Les contrevenants s’exposent à des amendes allant jusqu’à 1500 € pour les personnes physiques, qui peuvent s’appliquer de manière cumulative à chaque fois qu’une infraction est constatée. 

 






ESSONNE

Décès d’un jeune de 17 ans : la Ville de Fleury-Mérogis promet des moyens de sécurité « renforcés »  

 

En deuil à la suite du décès, mercredi 27 juillet, d’un Floriacumois de 17 ans roué de coups par un groupe de jeunes originaires d'Évry, lors d’une rixe survenue la veille, la Ville de Fleury-Mérogis a promis hier que les moyens de sécurité déployés allaient être « renforcés ». « Des patrouilles régulières seront assurées, avec un renforcement du dispositif la nuit », certifie un communiqué de presse. Par ailleurs, le document indique qu’une cellule d’enquête a été activée pour trouver les coupables, et invite les habitants détenant des informations à venir témoigner, sous couvert d’anonymat s’ils le souhaitent.  

La Ville précise également qu’un lieu de recueillement est ouvert à la salle Wiener, rue Salvador Allende, tous les jours de 10h00 à 22h00, « jusqu’à nouvel ordre » (un autre espace dédié à la famille et aux proches avait été ouvert dès le lendemain du drame). Une cellule d’écoute et de soutien psychologique d’urgence est également à disposition de tous au sein de la salle intergénérationnelle, rue Pierre Brossolette, jusqu’à ce samedi 14h00.  

Enfin, la Ville appelle dans son communiqué « au calme et à la responsabilité » de ses citoyens dans ce moment « extrêmement douloureux ». « L’heure est au recueillement et à la justice », souligne-t-elle. Si le parquet d'Évry a requalifié l'enquête en « homicide volontaire en bande organisée », aucun individu n’a, pour l’heure, été interpellé. Le maire, Olivier Corzani, n’a pas manqué de pointer une fois de plus le fléau qui frappe régulièrement sa ville, et le département tout entier. En effet, l'Essonne est bien souvent le théâtre d'affrontements violents entre bandes rivales : en 2021, 129 échauffourées y ont été recensées.  

 



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