HAUTS-DE-SEINE
Services
sociaux : la Caravane solidaire va à la rencontre des habitants
Depuis le 26
juillet, la Caravane solidaire, un nouveau dispositif itinérant de services
sociaux lancé par le Département des Hauts-de-Seine, arpente le territoire des
Hauts-de-Seine à la rencontre des altoséquanais.
L’objectif :
maintenir une offre de proximité avec les habitants, notamment en période
estivale, durant laquelle certains services peuvent tourner au ralenti. Il y
est ainsi question de prévention santé – avec notamment un stand de
sensibilisation au dépistage du cancer et une offre de vaccination contre le
Covid-19 –, d’accès aux droits, ou encore d'accompagnement dans les démarches administratives.
Le but est de « de proposer une sorte de guichet unique en
pied d’immeuble, avec des professionnels sociaux et médico-sociaux, des
assistantes sociales ou encore des agents spécialisés dans l’accès aux droits,
explique Arnaud Lopez, directeur des Solidarités territoriales au Département. Afin d’améliorer la visibilité de
l’opération, nous tâcherons d’installer notre équipe dans des lieux offrant un
maximum de passage, en accord avec les villes participantes »,
assure-t-il.
Le véhicule a
déjà fait étape à Gennevilliers, Antony et Rueil-Malmaison. Face au succès
rencontré, le projet, en phase d’expérimentation, pourrait bien, à l’avenir, se
pépériser. II pourrait être adapté « au
fur et à mesure, en ciblant les quartiers prioritaires et en l’articulant à
chaque fois autour d’une thématique dédiée », indique Alexandra
Fourcade, conseillère départementale déléguée aux séniors, à l’autonomie et à
la santé.
VAL-DE-MARNE
Des restrictions d'eau en raison de la sécheresse
Le dispositif de gestion de la sécheresse comprend 4
niveaux : vigilance, alerte, alerte renforcée et crise. Graduel, il va des
mesures de sensibilisation, aux limitations, voire aux suspensions des usages
non prioritaires. Son application vise à garantir prioritairement les besoins
de santé, de sécurité et d’alimentation en eau potable, dans le respect des
équilibres naturels, lorsque la situation hydrologique est déficiente.
L’arrêté-cadre inter-préfectoral précise les consommations limitées selon le
niveau de gravité de la sécheresse (arrosage d’espaces verts, nettoyage des
voiries ou des véhicules, remplissage de piscines, irrigation, etc.)
Les indicateurs constatent un déficit pluviométrique important en
métropole et particulièrement en Île-de-France depuis l’automne 2021. Cette
situation ne s’est pas améliorée au printemps qui a connu un climat sec et des
températures supérieures aux moyennes de saison. C’est pourquoi l’étiage des
cours d’eau a été relativement précoce. Notamment le débit du Réveillon
(affluent de l’Yerres), déjà sous le seuil de vigilance depuis le mois de mai,
a atteint le niveau de crise sécheresse depuis le 16 juillet 2022. C’est-à-dire
la limite à partir de laquelle sont appliquées les limitations d’usages dans le
but de préserver le bon fonctionnement des milieux aquatiques.
Elles sont prescrites par l’arrêté préfectoral N° 2022/02609 du 21
juillet 2022. Les interdictions touchent les communes de Boissy-Saint-Léger,
Bonneuil-sur-Marne, Limeil-Brévannes, Mandres-les-Roses, Marolles-en-Brie,
Noiseau, Ormesson-sur-Marne, Le Plessis-Trévise, La Queue-en-Brie, Santeny,
Sucy-en-Brie, Villecresnes. Les mesures concernent l’arrosage des espaces verts
(parcs et jardins, terrains de sport, centres équestres, jardins potagers,
golfs etc..), le nettoyage des voiries et des véhicules, le remplissage des
piscines, l’irrigation, le remplissage des plans d’eau, mais aussi les rejets
dans les rivières susceptibles de générer des pollutions. Des contrôles sont
effectués régulièrement par les agents en charge de la police de
l’environnement qui vérifient le respect des directives de l’arrêté préfectoral.
Les contrevenants s’exposent à des amendes allant jusqu’à 1500 € pour les
personnes physiques, qui peuvent s’appliquer de manière cumulative à chaque
fois qu’une infraction est constatée.
ESSONNE
Décès d’un jeune de 17 ans : la Ville de Fleury-Mérogis
promet des moyens de sécurité « renforcés »
En deuil à la suite du décès, mercredi 27 juillet, d’un
Floriacumois de 17 ans roué de coups par un groupe de jeunes originaires
d'Évry, lors d’une rixe survenue la veille, la Ville de Fleury-Mérogis a promis
hier que les moyens de sécurité déployés allaient être « renforcés ».
« Des patrouilles régulières seront assurées, avec un renforcement du
dispositif la nuit », certifie un communiqué de presse. Par ailleurs,
le document indique qu’une cellule d’enquête a été activée pour trouver les
coupables, et invite les habitants détenant des informations à venir témoigner,
sous couvert d’anonymat s’ils le souhaitent.
La Ville précise également qu’un lieu de
recueillement est ouvert à la salle Wiener, rue Salvador Allende, tous les
jours de 10h00 à 22h00, « jusqu’à nouvel ordre » (un autre
espace dédié à la famille et aux proches avait été ouvert dès le lendemain du
drame). Une cellule d’écoute et de soutien psychologique d’urgence est
également à disposition de tous au sein de la salle intergénérationnelle, rue
Pierre Brossolette, jusqu’à ce samedi 14h00.
Enfin, la Ville appelle dans son communiqué « au calme et à la responsabilité »
de ses citoyens dans ce moment « extrêmement
douloureux ». « L’heure est
au recueillement et à la justice », souligne-t-elle. Si le parquet
d'Évry a requalifié l'enquête en « homicide volontaire en bande
organisée », aucun individu n’a, pour l’heure, été
interpellé. Le maire, Olivier Corzani, n’a pas manqué de pointer une fois de
plus le fléau qui frappe régulièrement sa ville, et le département tout entier.
En effet, l'Essonne est bien souvent le théâtre d'affrontements violents entre
bandes rivales : en 2021, 129 échauffourées y ont été recensées.