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En bref en IDF (94, 92, 91, 93)

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Publié le 22/10/2022 à 09:30

VAL-DE-MARNE

À Vincennes, des antivols connectés pour les vélos

Plus de la moitié des vols de vélos ont lieu dans des cours, garages et caves privées. Le meilleur bouclier consiste donc à équiper les bâtiments d’habitat et de bureaux d’emplacements sécurisés. Cependant, dès qu’il s’agit de garer son vélo ailleurs, le problème reste entier. Pour y remédier, la ville de Vincennes a contracté un partenariat avec une société privée. Celle-ci a installé un réseau de cadenas sécurisés homologués par la fédération des usagers de la bicyclette, ce qui permet de faire jouer une assurance personnelle en cas de vol.

Les cadenas sont connectés sur des arceaux répandus dans la ville. L’usager peut réserver l’un d’entre eux dans une rue de la commune. Il réalise son choix sur une carte grâce à une application téléchargeable sur son téléphone mobile. Une fois sur place, le cycliste se connecte au cadenas et verrouille son vélo au moyen d’un U commandé électroniquement. Les tentatives de vol déclenchent une alerte en temps réel. Un remboursement plafonné à 200 euros est même prévu en cas de vol effectif. Le système fonctionne au forfait ou par abonnement. Le stationnement de moins de 15 minutes est gratuit.

Chaque année, plus de 400 000 vélos disparaissent en France. 150 000 sont retrouvés, mais, faute de moyen d’identification, ne peuvent être restitués. La crainte d’en être victime retient une partie de la population à adopter ce mode de déplacement au quotidien. Précisément, près de 80 000 cyclistes renoncent chaque année pour cette raison. Aussi, il existe des solutions pour lutter contre ce fléau : antivol, marquage, balise GPS, ou encore infrastructures sûres. C’est vers cette dernière option que certaines mairies ont choisi de s’orienter.

 

 

HAUTS-DE-SEINE

Hommages après la mort d’une magistrate en pleine audience à Nanterre

Marie Truchet, juge au tribunal judiciaire de Nanterre, est décédée le 18 octobre. La magistrate a été victime d’un malaise cardiaque durant une audience de comparution immédiate. Elle a perdu connaissance au moment des réquisitions du parquet, et n’a pas pu être réanimée par les services de secours. Son décès a déclenché une vive émotion au sein de la communauté judiciaire.

Âgée de 44 ans, elle était « décrite par ses collègues et par les avocats comme fine juriste, une magistrate dévouée et engagée », selon la bâtonnière de Paris Julie Couturier. L’Union des jeunes avocats de Nanterre a tenu à adresser « ses plus sincères condoléances » à la famille de la magistrate, « compétente, respectueuse et à l’écoute ». Le barreau des Hauts-de-Seine a salué sa nature « très consciencieuse et très humaine »« Elle avait à cœur de traiter les dossiers qui lui étaient confiés et de rendre des décisions motivées dans l’environnement d’un tribunal fortement dégradé par le manque de moyens humain et matériel ». Dans un mail adressé à la communauté judiciaire, Paul Huber, directeur des services judiciaires à la chancellerie, s'est dit « profondément affecté » et a adressé ses condoléances aux proches et collègues de la défunte. Il s’est rendu au soir du décès auprès des magistrats et fonctionnaires du tribunal judiciaire de Nanterre et leur a exprimé sa solidarité.

L’Union syndicale des magistrats a adressé ses pensées aux proches de la défunte, ainsi qu’à ses collègues et au personnel du tribunal, avant d’ajouter que « les circonstances interrogent les conditions de travail en juridiction ». Même chose du côté du Syndicat de la magistrature qui, dans un communiqué, a fait le rapprochement entre le décès de Marie Truchet et « l'organisation gestionnaire du travail qui empêche le travail épanoui ».

Une autopsie va être pratiquée pour déterminer les causes exactes du décès. Une cellule de soutien psychologique a été mise en place au tribunal. Elle est ouverte à toute la communauté judiciaire de Nanterre.

 

 

ESSONNE

Brétigny-sur-Orge : les nouveaux bureaux en containers sur la Base 217 récompensés par le prix Eiffel 

Après l’agence Renzo Piano, récompensée l’an dernier pour la livraison de la Maison des Avocats dans le nouveau Palais de Justice de Paris, le 6 octobre dernier, ce sont Cœur d’Essonne Agglomération et la société publique SPL Air 217, en qualité de maîtres d’ouvrage, qui se sont vu remettre à Paris le trophée Eiffel dans la catégorie « Travailler ». Un prix venu distinguer le bâtiment « Modul’Air », ensemble de bureaux dédiés au secteur du drone, situé sur l’ancienne base aérienne 217 à Brétigny-sur-Orge et conçu par l’architecte Laurent Graber. Avec ses 1 821 m², il s’agit de la plus grande construction tertiaire de France réalisée en containers maritimes, hors site portuaire. L’ensemble, inauguré en décembre 2021, est notamment marqué par la présence du Hub Drone Pôle Systematic Paris-Région et du groupe d’électronique Thalès. Modul’Air accueille par ailleurs une ferme agroécologique, mais aussi l’organisation d’événements festifs régionaux ou (inter)nationaux – à l’instar, dernièrement, de la Fête de l’Humanité. À travers cette réalisation, l’Agglomération entend « jouer pleinement son rôle d’accélérateur de l’innovation, de développement économique et de contributeur au rayonnement international des pépites françaises », indique-t-elle dans un communiqué. 

Les Trophées Eiffel, organisés chaque année par ConstruirAcier, association de promotion de la filière acier française, contribuent à faire connaître des œuvres architecturales variées et significatives, réalisées tout ou partie grâce au matériau acier. Cette distinction nationale est attribuée par un jury indépendant à des ouvrages ou bâtiments, conçus par des architectes sans restriction de nationalité, dans dix catégories : réemploi, apprendre, divertir, franchir, habiter, travailler, voyager, patrimoine, dynamique et micro archi. 

 

 

SEINE-SAINT-DENIS

Bondy inaugure sa Micro-Folie

La Micro-Folie de Bondy a ouvert ses portes le 22 octobre dernier dans les anciens locaux de la Poste du quartier de la Noue Caillet/Terre Saint-Blaise. Ce concept a été créé par le ministère de la Culture en 2016, dans le cadre du programme « Culture pour tous », le dispositif est coordonné par La Villette.

Les Micro-Folies sont des musées numériques modulables, qui peuvent être installés partout en France dans un espace déjà existant. Leurs missions s’articulent autour de la médiation, mais également autour de la promotion d’une culture durable, sociale et innovante. Le site ouvert à l’ensemble des champs culturels et scientifiques propose de fonctionner avec une charte écoresponsable ayant pour objet le développement durable et le recyclage.

La Micro-Folie comprend quatre espaces distincts. L’un des espaces est composé de neuf écrans et de tablettes, le musée numérique permet d’accéder à toutes les richesses artistiques et culturelles. Dans un autre espace a été installé une ludothèque pour les plus jeunes, avec des livres, des jeux de sociétés, des puzzles, des coloriages, etc. Ensuite, le public est invité à découvrir un univers en réalité virtuelle à l’aide d’un casque dédié. Cet espace propose un plongeon dans des contenus en réalité virtuelle qui sont fournis par la chaîne européenne Arte.

Et enfin, le dernier espace est consacré à un laboratoire de fabrication dit FabLab. C’est un espace de création, de réflexion et d’exploration technique. La Micro-Folie de Bondy axe sa programmation sur des productions écoresponsables, autour du recyclage et du développement durable.

Afin que chaque visiteur puisse laisser sa créativité s’exprimer, des imprimantes 3D, des floqueuses à t-shirts et à casquettes, des ordinateurs et des logiciels dédiés seront mis à disposition.

Près de 360 Micro-Folies ont été installés un peu partout en France depuis la création, la Seine-Saint-Denis en accueille 35.

 


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