VAL-DE-MARNE
Finances : le Val-de-Marne dans le rouge
En début d’année, la nouvelle majorité
départementale du Val-de-Marne a largement blâmé les choix budgétaires des
décideurs antérieurs. Afin de dresser un état précis de la situation
financière, le Conseil du 94 a mandaté le cabinet Mazars, qui a rendu les
conclusions de son audit fin septembre. Ce travail porte sur les données de la
période 2014-2020 et s’intéresse notamment aux comptes, à la solvabilité et aux
dépenses incompressibles engagées.
L’étude constate l’état financièrement
très dégradé du département. L’épargne nette, en particulier, atteint son plus
bas niveau en 2020 à 55 millions d’euros (contre 72 millions en 2017). La dette
s’envole. L’investissement a été maintenu à un haut niveau (334 millions
d’euros en moyenne) par l’emprunt (32 % de l’investissement). Avec un
endettement de plus d’un milliard d’euros, le Val-de-Marne est le 2e
département francilien le plus endetté. Le programme d’investissement de
l’année 2023 prévu par la précédente majorité excède le niveau habituel de 100
millions. Les charges de personnel dépassent de 42 % celles observées en
moyenne dans les autres départements. L’audit pointe également des lacunes en
matière de suivi de l’exécution budgétaire, des procédures mises en œuvre et du
respect du principe de prudence.
À l’heure où le contexte international
provoque une inflation qui augmente les coûts, la position financière constatée
du département risque d’entraver ses capacités d’action et de gestion.
SEINE-SAINT-DENIS
Le département prend en charge la hausse des dépenses
énergétiques des collèges
Dans le contexte de forte inflation des prix de l’énergie et des denrées
alimentaires, le Département de la Seine-Saint-Denis a choisi de prendre en
charge les risques financiers de la crise. Il va ainsi recentraliser les
dépenses énergétiques des établissements et geler le tarif de la restauration
scolaire. Mercredi 5 octobre, à l’occasion d’une rencontre avec les directions
des collèges à la Bourse départementale du travail à Bobigny, Emmanuel
Constant, vice-président chargé de l’éducation et des Jeux Olympiques et
Paralympiques, et Élodie Girardet, conseillère départementale déléguée au
Projet Éducatif Départemental, ont annoncé la décision du Département d’assumer
les risques financiers attachés aux postes de dépenses concernés, afin de
préserver les collèges et les familles. « Je refuse que cette période
de forte inflation vienne mettre en difficulté les familles des collégiens et
des collégiennes de Seine-Saint-Denis. Malgré l’augmentation des prix des
denrées, les tarifs de la restauration scolaire n’augmenteront pas » rassure,
dans un communiqué, le président du Département, Stéphane Troussel.
Le Département prendra en charge ces dépenses évaluées à 15 millions
d’euros supplémentaires en 2023 pour l’ensemble des 130 collèges publics. «
Par ailleurs, il assumera le risque inflationniste lié à l’énergie pour ne pas
impacter les établissements, assurer de bonnes conditions d’accueil des élèves
et préserver l’ambition éducative départementale. C’est le rôle de la puissance
publique de protéger et d’agir dans un contexte international et climatique
tendu » estime en outre Stéphane Troussel. Alors que la centralisation
des dépenses d’électricité avait déjà eu lieu dès 2018 – permettant d’éviter en
2022 des efforts conséquents et peu soutenables pour les collèges, dès le 1er
janvier 2023, la Seine-Saint-Denis portera également sur son budget l’ensemble
des dépenses liées au gaz, et, à compter de septembre 2023, celles liées au
chauffage urbain, en contractualisant directement avec les fournisseurs
d’énergie.
Cette recentralisation des dépenses en énergie
expliquera une hausse exceptionnelle de près de 14 millions d’euros des crédits
consacrés à l’énergie des établissements au sein du budget départemental. De
plus, la rénovation et la construction d’établissements plus modernes et
économes se poursuit avec le Plan Éco-collèges. Ces travaux visent à atteindre
un niveau de consommation inférieur de 40 % de la consommation actuelle.
HAUTS-DE-SEINE
Made in 92 récompense 11 entrepreneurs du département
Le 14 septembre dernier, le Théâtre Jean
Vilar de Suresnes accueillait la 7e édition de Made in 92, le concours de la
CCI 92 et du Département qui récompense les entrepreneurs altoséquanais. À
cette occasion, 11 lauréats se sont particulièrement distingués parmi les 700
candidatures, 53 pitcheurs sélectionnés et 18 finalistes du concours, devenant
à ce titre les nouveaux ambassadeurs de l’entrepreneuriat des Hauts-de-Seine.
· Le Grand prix Made in 92 a été décerné à Pierre-Amans Lapeyre, pour sa
société Bib Batteries, implantée à Issy-les-Moulineaux, entreprise qui optimise
les performances des batteries et prolonge leur durée de vie en se basant sur
l'analyse des données.
· L’entreprise levalloisienne Fullsoon, outil de prédiction à destination des
restaurants et représentée par Hassan Ali et Misba Chaudhary, s’est particulièrement
démarquée en recevant le prix Création et le prix du Public.
· Pour son action auprès du patrimoine, la société Loc’Hall (Saint-Cloud) de
Diane Domas de Crecy, s’est vue remettre le prix Culture et Tourisme. Loc’Hall
est le premier site de valorisation des lieux patrimoniaux et culturels ouverts
aux événements B2B.
· La plateforme numérique Kompozite, implantée à Boulogne-Billancourt,
s’adresse à tous les professionnels du bâtiment leur permettant de choisir les
matériaux et assemblages. Son co-fondateur, Damien Cuny, a été couronné du prix
Économie positive et solidaire.
· Le concours remet également un prix Étudiant, décerné cette année à
Alexandre Chen de la société PineapplePay de Courbevoie. Cette entreprise
entend faciliter l’encaissement instantané des achats, et limiter ainsi les
files d’attente en magasin.
· Avec son ambition de diversifier l’alimentation santé en proposant des
alternatives gourmandes aux produits enrichis à destination des personnes ayant
des besoins physiologiques spécifiques, l’entreprise boulonnaise Appétoque,
représentée par sa cofondatrice Juliette Stym-Popper, a reçu le prix Sport et
Santé.
· Stéphane Boukris s’est réjoui de recevoir le prix Croissance réussie pour
son entreprise Excelsior (Levallois) spécialisée dans l’accompagnement des
entreprises dans leur transformation web2 et web3.
· Le prix Mobilité et Innovation a été attribué à Abdelmoughith Feki et sa
société Smarteo, implantée à Sceaux, qui travaille avec les collectivités,
médiathèques et établissements scolaires dans la création d’ateliers, destinés
aux enfants.
· Marie Pellen, de la société Lilote (Boulogne-Billancourt), a reçu le prix
de l’internaute, pour son travail encourageant les enfants à la lecture via la
réalisation de quizz.
· Enfin, le Prix Coup de cœur du jury a été décerné à Léa Détruche pour sa
société PemLab (Sceaux) qui accompagne les femmes et toutes les personnes
menstruées dans leur intimé tout au long de leur cycle. Son objectif est
d’ouvrir dès 2023 le premier lieu parisien, entièrement dédié au bien-être
menstruel.
En plus de la reconnaissance et de la
visibilité offerte par le concours, les lauréats recevront un coup de pouce
financier en se partageant une enveloppe de plus de 46 000 euros.
ESSONNE
Un dispositif en test pour renforcer la
sécurité devant les écoles
La ville d’Orsay a décidé de tester un
dispositif baptisé « Une bise et zou ! » aux abords de l’école
de Mondétour. Objectif : fluidifier la circulation aux abords de
l’établissement. Une zone de dépose-minute mise en place entre 8h20 et 8h30 et
surveillée par deux agents permet aux parents de faire descendre leurs enfants
de la voiture en toute sécurité. Une fois sortis de la voiture, les écoliers
sont accueillis par un animateur périscolaire qui accompagne jusqu’à l’entrée
du portail. Avec ce dispositif, les parents des élèves de CP et CE1 n’ont plus
besoin de chercher une place pour se garer, ni de sortir de leur véhicule.
Les parents ont néanmoins toujours la
possibilité de prendre un peu plus de temps pour accompagner leurs enfants
jusqu’à l’entrée de l’école. Un espace minute a été aménagé à proximité de
l’établissement.
Le dispositif, testé une première fois à
l’école de Mondétour en juin, est de retour depuis la rentrée de septembre. Il
est facultatif et bénéficie à une vingtaine de familles. Il pourrait à terme
être généralisé dans toutes les écoles de la ville, le matin uniquement car les
horaires de sortie de l’école le soir sont différentes selon les classes.
VAL-D’OISE
Les
élèves de cinq collèges supplémentaires bénéficient de petits-déjeuners
gratuits
Le
département du Val-d’Oise a étendu l’opération « mon petit déjeuner au
collège », lancée durant le printemps 2022 dans cinq collèges en réseau d’éducation
prioritaire (REP) et d’éducation prioritaire renforcé (REP +), à cinq établissements
supplémentaires. Deux matins par semaine, les collégiens de la dizaine d’établissements
désormais concernés peuvent bénéficier d’un repas matinal complet.
L’objectif
est d’éviter que les élèves aillent à l’école le ventre vide, mais aussi « de
sensibiliser les collégiens à la nécessité de prendre un petit déjeuner
équilibré tous les matins pour des raisons de bien-être et de qualité de vie »,
affirme le Département dans un communiqué. Il s’agit également de favoriser un
climat scolaire plus serein, réduire les exclusions de cours et les fréquents
passages à l’infirmerie, ainsi que d’améliorer les performances scolaires des
élèves.
Ce
dispositif s’inscrit dans un programme d’actions éducatives prévues pour l’année
scolaire 2022 – 2023, qui comprend notamment la promotion des valeurs
républicaines, des actions culturelles, une sensibilisation au développement
durable, ou encore le développement de la culture scientifique et technique.
YVELINES
Le ministre Jean-Noël Barrot réélu dans une législative partielle
Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, a été réélu député de la 2ecirconscription des Yvelines dimanche 9 octobre. Sa suppléante Anne Grignon, qui l’avait remplacé à l’Assemblée nationale, avait démissionné en août dernier à la suite d’un recours, déposé par des opposants, qui aurait sans doute abouti à l’annulation de la première élection du mois de juin. Devant exercer ses fonctions de ministre, Jean-Noël Barrot va laisser sa place à sa nouvelle suppléante, Anne Bergantz, dans les prochaines semaines.
VAL-DE-MARNE
Le barreau du 94 participe aux 3es journées des barreaux
Le droit est une matière qui évolue perpétuellement. Et comme le barreau du Val-de-Marne l’affirme : « Sans formation continue, pas de compétence ». Aussi, en 2020, sous l’impulsion de Pierre Berlioz, alors président de l’EFB, avaient été lancées les journées des barreaux ; un événement organisé avec et pour les barreaux du ressort, pour permettre aux avocats de bénéficier de formations gratuites. Cette année, le barreau du 94 renouvelle sa participation à la 3e édition, qui se tiendra les 17 et 18 novembre prochains, en animant deux sessions, dont les thèmes restent encore à définir. Au total, douze sessions de formation seront proposées aux avocats en présentiel ou en distanciel.
HAUTS-DE-SEINE
Le Département investit dans le logement
social
Le conseil départemental des
Hauts-de-Seine a voté le 14 octobre dernier le déblocage de 70 millions d’euros
pour pouvoir construire 10 000 nouveaux logements sociaux dans les dix ans,
dont 1 000 dès cette année. L’établissement Hauts-de-Seine Habitat gère
actuellement 42 000 logements dans 34 des 36 communes du Département. Le
président du Département Georges Siffredi compte investir en priorité dans le
logement locatif social dans les communes en rattrapage en dessous du seuil
légal de 25 % de logements sociaux sur leur territoire, comme
Boulogne-Billancourt, Levallois-Perret ou Bois-Colombes.