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En bref en IDF (94, 93, 78, 92, 91, 95)

En bref en IDF (94, 93, 78, 92, 91, 95)
Publié le 15/10/2022 à 09:30

VAL-DE-MARNE

Finances : le Val-de-Marne dans le rouge

En début d’année, la nouvelle majorité départementale du Val-de-Marne a largement blâmé les choix budgétaires des décideurs antérieurs. Afin de dresser un état précis de la situation financière, le Conseil du 94 a mandaté le cabinet Mazars, qui a rendu les conclusions de son audit fin septembre. Ce travail porte sur les données de la période 2014-2020 et s’intéresse notamment aux comptes, à la solvabilité et aux dépenses incompressibles engagées.

L’étude constate l’état financièrement très dégradé du département. L’épargne nette, en particulier, atteint son plus bas niveau en 2020 à 55 millions d’euros (contre 72 millions en 2017). La dette s’envole. L’investissement a été maintenu à un haut niveau (334 millions d’euros en moyenne) par l’emprunt (32 % de l’investissement). Avec un endettement de plus d’un milliard d’euros, le Val-de-Marne est le 2e département francilien le plus endetté. Le programme d’investissement de l’année 2023 prévu par la précédente majorité excède le niveau habituel de 100 millions. Les charges de personnel dépassent de 42 % celles observées en moyenne dans les autres départements. L’audit pointe également des lacunes en matière de suivi de l’exécution budgétaire, des procédures mises en œuvre et du respect du principe de prudence.

À l’heure où le contexte international provoque une inflation qui augmente les coûts, la position financière constatée du département risque d’entraver ses capacités d’action et de gestion.

 

 

SEINE-SAINT-DENIS

Le département prend en charge la hausse des dépenses énergétiques des collèges

 

Dans le contexte de forte inflation des prix de l’énergie et des denrées alimentaires, le Département de la Seine-Saint-Denis a choisi de prendre en charge les risques financiers de la crise. Il va ainsi recentraliser les dépenses énergétiques des établissements et geler le tarif de la restauration scolaire. Mercredi 5 octobre, à l’occasion d’une rencontre avec les directions des collèges à la Bourse départementale du travail à Bobigny, Emmanuel Constant, vice-président chargé de l’éducation et des Jeux Olympiques et Paralympiques, et Élodie Girardet, conseillère départementale déléguée au Projet Éducatif Départemental, ont annoncé la décision du Département d’assumer les risques financiers attachés aux postes de dépenses concernés, afin de préserver les collèges et les familles. « Je refuse que cette période de forte inflation vienne mettre en difficulté les familles des collégiens et des collégiennes de Seine-Saint-Denis. Malgré l’augmentation des prix des denrées, les tarifs de la restauration scolaire n’augmenteront pas » rassure, dans un communiqué, le président du Département, Stéphane Troussel.

 

Le Département prendra en charge ces dépenses évaluées à 15 millions d’euros supplémentaires en 2023 pour l’ensemble des 130 collèges publics. « Par ailleurs, il assumera le risque inflationniste lié à l’énergie pour ne pas impacter les établissements, assurer de bonnes conditions d’accueil des élèves et préserver l’ambition éducative départementale. C’est le rôle de la puissance publique de protéger et d’agir dans un contexte international et climatique tendu » estime en outre Stéphane Troussel. Alors que la centralisation des dépenses d’électricité avait déjà eu lieu dès 2018 – permettant d’éviter en 2022 des efforts conséquents et peu soutenables pour les collèges, dès le 1er janvier 2023, la Seine-Saint-Denis portera également sur son budget l’ensemble des dépenses liées au gaz, et, à compter de septembre 2023, celles liées au chauffage urbain, en contractualisant directement avec les fournisseurs d’énergie.

 

Cette recentralisation des dépenses en énergie expliquera une hausse exceptionnelle de près de 14 millions d’euros des crédits consacrés à l’énergie des établissements au sein du budget départemental. De plus, la rénovation et la construction d’établissements plus modernes et économes se poursuit avec le Plan Éco-collèges. Ces travaux visent à atteindre un niveau de consommation inférieur de 40 % de la consommation actuelle.

 

 


HAUTS-DE-SEINE

Made in 92 récompense 11 entrepreneurs du département

Le 14 septembre dernier, le Théâtre Jean Vilar de Suresnes accueillait la 7e édition de Made in 92, le concours de la CCI 92 et du Département qui récompense les entrepreneurs altoséquanais. À cette occasion, 11 lauréats se sont particulièrement distingués parmi les 700 candidatures, 53 pitcheurs sélectionnés et 18 finalistes du concours, devenant à ce titre les nouveaux ambassadeurs de l’entrepreneuriat des Hauts-de-Seine.

·    Le Grand prix Made in 92 a été décerné à Pierre-Amans Lapeyre, pour sa société Bib Batteries, implantée à Issy-les-Moulineaux, entreprise qui optimise les performances des batteries et prolonge leur durée de vie en se basant sur l'analyse des données.

·        L’entreprise levalloisienne Fullsoon, outil de prédiction à destination des restaurants et représentée par Hassan Ali et Misba Chaudhary, s’est particulièrement démarquée en recevant le prix Création et le prix du Public.

·        Pour son action auprès du patrimoine, la société Loc’Hall (Saint-Cloud) de Diane Domas de Crecy, s’est vue remettre le prix Culture et Tourisme. Loc’Hall est le premier site de valorisation des lieux patrimoniaux et culturels ouverts aux événements B2B.

·        La plateforme numérique Kompozite, implantée à Boulogne-Billancourt, s’adresse à tous les professionnels du bâtiment leur permettant de choisir les matériaux et assemblages. Son co-fondateur, Damien Cuny, a été couronné du prix Économie positive et solidaire.

·        Le concours remet également un prix Étudiant, décerné cette année à Alexandre Chen de la société PineapplePay de Courbevoie. Cette entreprise entend faciliter l’encaissement instantané des achats, et limiter ainsi les files d’attente en magasin.

·        Avec son ambition de diversifier l’alimentation santé en proposant des alternatives gourmandes aux produits enrichis à destination des personnes ayant des besoins physiologiques spécifiques, l’entreprise boulonnaise Appétoque, représentée par sa cofondatrice Juliette Stym-Popper, a reçu le prix Sport et Santé.

·        Stéphane Boukris s’est réjoui de recevoir le prix Croissance réussie pour son entreprise Excelsior (Levallois) spécialisée dans l’accompagnement des entreprises dans leur transformation web2 et web3.

·        Le prix Mobilité et Innovation a été attribué à Abdelmoughith Feki et sa société Smarteo, implantée à Sceaux, qui travaille avec les collectivités, médiathèques et établissements scolaires dans la création d’ateliers, destinés aux enfants.

·        Marie Pellen, de la société Lilote (Boulogne-Billancourt), a reçu le prix de l’internaute, pour son travail encourageant les enfants à la lecture via la réalisation de quizz.

·        Enfin, le Prix Coup de cœur du jury a été décerné à Léa Détruche pour sa société PemLab (Sceaux) qui accompagne les femmes et toutes les personnes menstruées dans leur intimé tout au long de leur cycle. Son objectif est d’ouvrir dès 2023 le premier lieu parisien, entièrement dédié au bien-être menstruel. 

En plus de la reconnaissance et de la visibilité offerte par le concours, les lauréats recevront un coup de pouce financier en se partageant une enveloppe de plus de 46 000 euros.

 


ESSONNE

Un dispositif en test pour renforcer la sécurité devant les écoles

La ville d’Orsay a décidé de tester un dispositif baptisé « Une bise et zou ! » aux abords de l’école de Mondétour. Objectif : fluidifier la circulation aux abords de l’établissement. Une zone de dépose-minute mise en place entre 8h20 et 8h30 et surveillée par deux agents permet aux parents de faire descendre leurs enfants de la voiture en toute sécurité. Une fois sortis de la voiture, les écoliers sont accueillis par un animateur périscolaire qui accompagne jusqu’à l’entrée du portail. Avec ce dispositif, les parents des élèves de CP et CE1 n’ont plus besoin de chercher une place pour se garer, ni de sortir de leur véhicule.

Les parents ont néanmoins toujours la possibilité de prendre un peu plus de temps pour accompagner leurs enfants jusqu’à l’entrée de l’école. Un espace minute a été aménagé à proximité de l’établissement.

Le dispositif, testé une première fois à l’école de Mondétour en juin, est de retour depuis la rentrée de septembre. Il est facultatif et bénéficie à une vingtaine de familles. Il pourrait à terme être généralisé dans toutes les écoles de la ville, le matin uniquement car les horaires de sortie de l’école le soir sont différentes selon les classes.

 


VAL-D’OISE

Les élèves de cinq collèges supplémentaires bénéficient de petits-déjeuners gratuits

Le département du Val-d’Oise a étendu l’opération « mon petit déjeuner au collège », lancée durant le printemps 2022 dans cinq collèges en réseau d’éducation prioritaire (REP) et d’éducation prioritaire renforcé (REP +), à cinq établissements supplémentaires. Deux matins par semaine, les collégiens de la dizaine d’établissements désormais concernés peuvent bénéficier d’un repas matinal complet.

L’objectif est d’éviter que les élèves aillent à l’école le ventre vide, mais aussi « de sensibiliser les collégiens à la nécessité de prendre un petit déjeuner équilibré tous les matins pour des raisons de bien-être et de qualité de vie », affirme le Département dans un communiqué. Il s’agit également de favoriser un climat scolaire plus serein, réduire les exclusions de cours et les fréquents passages à l’infirmerie, ainsi que d’améliorer les performances scolaires des élèves.

Ce dispositif s’inscrit dans un programme d’actions éducatives prévues pour l’année scolaire 2022 – 2023, qui comprend notamment la promotion des valeurs républicaines, des actions culturelles, une sensibilisation au développement durable, ou encore le développement de la culture scientifique et technique.



YVELINES

Le ministre Jean-Noël Barrot réélu dans une législative partielle

Jean-Noël Barrot, ministre délégué chargé de la Transition numérique et des Télécommunications, a été réélu député de la 2ecirconscription des Yvelines dimanche 9 octobre. Sa suppléante Anne Grignon, qui l’avait remplacé à l’Assemblée nationale, avait démissionné en août dernier à la suite d’un recours, déposé par des opposants, qui aurait sans doute abouti à l’annulation de la première élection du mois de juin. Devant exercer ses fonctions de ministre, Jean-Noël Barrot va laisser sa place à sa nouvelle suppléante, Anne Bergantz, dans les prochaines semaines.



VAL-DE-MARNE

Le barreau du 94 participe aux 3es journées des barreaux

Le droit est une matière qui évolue perpétuellement. Et comme le barreau du Val-de-Marne l’affirme : « Sans formation continue, pas de compétence ». Aussi, en 2020, sous l’impulsion de Pierre Berlioz, alors président de l’EFB, avaient été lancées les journées des barreaux ; un événement organisé avec et pour les barreaux du ressort, pour permettre aux avocats de bénéficier de formations gratuites. Cette année, le barreau du 94 renouvelle sa participation à la 3e édition, qui se tiendra les 17 et 18 novembre prochains, en animant deux sessions, dont les thèmes restent encore à définir. Au total, douze sessions de formation seront proposées aux avocats en présentiel ou en distanciel.

 


 

HAUTS-DE-SEINE

Le Département investit dans le logement social

Le conseil départemental des Hauts-de-Seine a voté le 14 octobre dernier le déblocage de 70 millions d’euros pour pouvoir construire 10 000 nouveaux logements sociaux dans les dix ans, dont 1 000 dès cette année. L’établissement Hauts-de-Seine Habitat gère actuellement 42 000 logements dans 34 des 36 communes du Département. Le président du Département Georges Siffredi compte investir en priorité dans le logement locatif social dans les communes en rattrapage en dessous du seuil légal de 25 % de logements sociaux sur leur territoire, comme Boulogne-Billancourt, Levallois-Perret ou Bois-Colombes.

 


 


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