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En bref en IDF (94, 95, 75, 91)

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Publié le 10/12/2022 à 09:30


VAL-DE-MARNE

Aux Trophées du territoire Paris Est Marne et Bois, une entreprise primée pour sa démarche RSE

Le 25 octobre dernier, au Pavillon Baltard (Nogent-sur-Marne), l’intercommunalité Paris Est Marne et Bois et la CCI du Val-de-Marne ont remis les Trophées du territoire à six entrepreneurs qui « se sont distingués par leurs produits, services ou démarches originales ».

Parmi eux, Caroline Dadat, fondatrice et dirigeante de la start-up Vhyg, a remporté le prix « Respect de l’environnement – démarche RSE ». Son entreprise, créée en 2018 et située au Perreux-sur-Marne, propose des produits d’hygiène et de cosmétiques naturels et écologiques, et a développé sa charte qualité cosmétique. En vertu de cette dernière, toutes les matières premières sélectionnées sont ainsi sans pesticides ni solvants, les produits se composent d’huiles essentielles contrôlées, et les emballages ne contiennent ni phtalates ni bisphénols. Par ailleurs, Vhyg s’engage à travailler « dans le respect de la nature et de la dignité des êtres humains » et établit des partenariats « durables » avec les fournisseurs en « privilégiant les circuits courts ». « Nous tenons à participer à une économie vertueuse et respectueuse de ses parties prenantes : nos clients, nos collaborateurs, nos fournisseurs » précise l’entreprise, qui ajoute qu’elle se fixe « chaque année des objectifs pour réduire son impact sur l’environnement ».

Comme les autres lauréats, Vhyg a remporté un « pack visibilité premium » comprenant une vidéo professionnelle de présentation, des prestations de la CCI Val-de-Marne, ainsi qu’une adhésion gratuite de deux mois à l’un des clubs d’entreprises du territoire dans la ville à laquelle elle appartient.


VAL-D’OISE

Consultation publique pour la construction d’un nouvel établissement pénitentiaire à Bernes-sur-Oise

L’agence publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) invite la population à s’exprimer sur le projet de construction d’un nouvel établissement pénitentiaire sur la commune de Bernes-sur-Oise, mais également sur les mises en compatibilité des plans locaux d’urbanisme de Bernes-sur-Oise et de Morangles qui est nécessaire afin d’autoriser la construction du projet sur le site d’étude. Toute personne qui le souhaite peut, entre le 5 janvier et le 16 février, déposer une contribution sur le site Internet, ou sur les registres publics dans les mairies des quatre communes, ainsi que les préfectures du Val-d’Oise et celle de l’Oise, ou bien sous forme de courrier à l’APIJ.

Le nouvel établissement pénitentiaire, dit « nord francilien », de 600 places doit être construit sur un site aujourd’hui occupé en partie par l’Agence Nationale de formation professionnelle pour adulte, qui sera donc relocalisé. Le bâtiment doit entrer en service en 2027.

Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme « construction » qui prévoit de créer 15 000 nouvelles places de prisons d’ici 2027, décidées par le président Emmanuel Macron en 2018. Ce plan a pour objectif d’assurer la réponse pénale, d’améliorer les conditions de travail des personnels pénitentiaires, d’améliorer la prise en charge des détenus, mais aussi de réduire la surpopulation carcérale. Ce projet s’inscrit également dans le plan Val-d’Oise qui consiste notamment à améliorer les infrastructures de justice dans les dix prochaines années à venir.


PARIS

Sanofi installe son nouveau siège mondial dans le 17ème arrondissement de Paris

La « Maison Sanofi » est désormais hébergée au 46-48 de l’avenue de la Grande Armée, a annoncé le groupe pharmaceutique fin novembre, et met à disposition « des ressources digitales et collaboratives de pointe », avec notamment le déploiement des dernières technologies de visioconférence. 

A noter que le site de 9000m² intègre les normes les plus élevées en matière de sobriété énergétique, et l’empreinte carbone de chacun des collaborateurs du site a été réduite de près de 100% par rapport au précédent siège. Quant au mobilier et à la décoration, ils sont éco-conçus, à l’instar des tables fabriquées à partir de bouteilles en verre recyclées ou encore des revêtements au sol réalisés avec d’anciens filets de pêche.

De son côté, la structure du bâtiment, fusion de deux immeubles autrefois distincts, a été entièrement conservée par l’architecte Franklin Azzi, de façon à mettre en valeur les façades Art Nouveau et Art Déco ainsi que les piliers Eiffel d’origine.


ESSONNE

Trophées INPI : la start up essonnienne Abolis Biotechnologies tire son épingle du jeu

Cocorico ! Le 30 novembre, à Paris, cinq entreprises ont été distinguées lors de la cérémonie de remise des Trophées INPI récompensant des entreprises emblématiques de l'innovation française. Parmi elles, l'essonnienne Abolis Biotechnologies, située à Evry, a été sacrée lauréate dans la catégorie « Innovation Responsable », pour le rôle essentiel de la propriété industrielle dans sa stratégie de développement.

La start up, créée en 2014, développe des principes actifs, ingrédients et matières premières - des molécules essentielles aux industries – avec un faible impact environnemental. Ses solutions biologiques sont basées sur le principe de la fermentation, comme pour le vin ou la bière, à la différence près que les micro-organismes sont reprogrammés pour produire des produits d’intérêts pour les industriels, et non pas de l’alcool. Afin de produire ces nouvelles molécules adaptées aux besoins des industriels, elle utilise la synthèse biologique, un procédé plus écologique que la synthèse chimique, largement utilisée par les industriels. L’objectif : remplacer les molécules qui sont ou seront interdites d’utilisation parce qu’elles sont toxiques pour l’humain ou la planète. Ces nouveaux modes de production permettent de sécuriser les chaînes d’approvisionnement, les volumes de production et de relocaliser la production de ces molécules sur le territoire européen. 

Abolis Biotechnologies accompagne ainsi les secteurs de la santé, de la nutrition ou encore des cosmétiques dans leur transition écologique. La société a intégré la propriété intellectuelle dès le début de son projet pour protéger ses innovations, sujet incontournable pour ses clients qui souhaitent un avantage compétitif, mais aussi pour qu’elle puisse réutiliser ses innovations pour créer de nouvelles molécules. Cela peut donner lieu à des concessions de licences par exemple. La mise sur le marché des produits issus de ses technologies est prévue d’ici fin 2024.





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