VAL-DE-MARNE
Aux
Trophées du territoire Paris Est Marne et Bois, une entreprise primée pour sa
démarche RSE
Le
25 octobre dernier, au Pavillon Baltard (Nogent-sur-Marne), l’intercommunalité
Paris Est Marne et Bois et la CCI du Val-de-Marne ont remis les Trophées du
territoire à six entrepreneurs qui « se sont distingués par leurs produits,
services ou démarches originales ».
Parmi
eux, Caroline Dadat, fondatrice et dirigeante de la start-up Vhyg, a remporté
le prix « Respect de l’environnement – démarche RSE ». Son entreprise, créée en
2018 et située au Perreux-sur-Marne, propose des produits d’hygiène et de
cosmétiques naturels et écologiques, et a développé sa charte qualité
cosmétique. En vertu de cette dernière, toutes les matières premières sélectionnées
sont ainsi sans pesticides ni solvants, les produits se composent d’huiles
essentielles contrôlées, et les emballages ne contiennent ni phtalates ni
bisphénols. Par ailleurs, Vhyg s’engage à travailler « dans le respect de la
nature et de la dignité des êtres humains » et établit des partenariats «
durables » avec les fournisseurs en « privilégiant les circuits courts ». «
Nous tenons à participer à une économie vertueuse et respectueuse de ses
parties prenantes : nos clients, nos collaborateurs, nos fournisseurs » précise
l’entreprise, qui ajoute qu’elle se fixe « chaque année des objectifs pour
réduire son impact sur l’environnement ».
Comme
les autres lauréats, Vhyg a remporté un « pack visibilité premium » comprenant
une vidéo professionnelle de présentation, des prestations de la CCI
Val-de-Marne, ainsi qu’une adhésion gratuite de deux mois à l’un des clubs
d’entreprises du territoire dans la ville à laquelle elle appartient.
VAL-D’OISE
Consultation
publique pour la construction d’un nouvel établissement pénitentiaire à
Bernes-sur-Oise
L’agence
publique pour l’immobilier de la justice (APIJ) invite la population à
s’exprimer sur le projet de construction d’un nouvel établissement
pénitentiaire sur la commune de Bernes-sur-Oise, mais également sur les mises
en compatibilité des plans locaux d’urbanisme de Bernes-sur-Oise et de
Morangles qui est nécessaire afin d’autoriser la construction du projet sur le
site d’étude. Toute personne qui le souhaite peut, entre le 5 janvier et le 16
février, déposer une contribution sur le site Internet, ou sur les registres
publics dans les mairies des quatre communes, ainsi que les préfectures du
Val-d’Oise et celle de l’Oise, ou bien sous forme de courrier à l’APIJ.
Le
nouvel établissement pénitentiaire, dit « nord francilien », de 600 places doit
être construit sur un site aujourd’hui occupé en partie par l’Agence Nationale
de formation professionnelle pour adulte, qui sera donc relocalisé. Le bâtiment
doit entrer en service en 2027.
Ce
projet s’inscrit dans le cadre du programme « construction » qui prévoit de
créer 15 000 nouvelles places de prisons d’ici 2027, décidées par le président
Emmanuel Macron en 2018. Ce plan a pour objectif d’assurer la réponse pénale,
d’améliorer les conditions de travail des personnels pénitentiaires,
d’améliorer la prise en charge des détenus, mais aussi de réduire la
surpopulation carcérale. Ce projet s’inscrit également dans le plan Val-d’Oise
qui consiste notamment à améliorer les infrastructures de justice dans les dix
prochaines années à venir.
PARIS
Sanofi
installe son nouveau siège mondial dans le 17ème arrondissement de Paris
La
« Maison Sanofi » est désormais hébergée au 46-48 de l’avenue de la Grande Armée,
a annoncé le groupe pharmaceutique fin novembre, et met à disposition « des
ressources digitales et collaboratives de pointe », avec notamment le
déploiement des dernières technologies de visioconférence.
A
noter que le site de 9000m² intègre les normes les plus élevées en matière de
sobriété énergétique, et l’empreinte carbone de chacun des collaborateurs du
site a été réduite de près de 100% par rapport au précédent siège. Quant au
mobilier et à la décoration, ils sont éco-conçus, à l’instar des tables
fabriquées à partir de bouteilles en verre recyclées ou encore des revêtements
au sol réalisés avec d’anciens filets de pêche.
De
son côté, la structure du bâtiment, fusion de deux immeubles autrefois
distincts, a été entièrement conservée par l’architecte Franklin Azzi, de façon
à mettre en valeur les façades Art Nouveau et Art Déco ainsi que les piliers
Eiffel d’origine.
ESSONNE
Trophées
INPI : la start up essonnienne Abolis Biotechnologies tire son épingle du jeu
Cocorico
! Le 30 novembre, à Paris, cinq entreprises ont été distinguées lors de la
cérémonie de remise des Trophées INPI récompensant des entreprises
emblématiques de l'innovation française. Parmi elles, l'essonnienne Abolis
Biotechnologies, située à Evry, a été sacrée lauréate dans la catégorie «
Innovation Responsable », pour le rôle essentiel de la propriété industrielle
dans sa stratégie de développement.
La
start up, créée en 2014, développe des principes actifs, ingrédients et
matières premières - des molécules essentielles aux industries – avec un faible
impact environnemental. Ses solutions biologiques sont basées sur le principe
de la fermentation, comme pour le vin ou la bière, à la différence près que les
micro-organismes sont reprogrammés pour produire des produits d’intérêts pour
les industriels, et non pas de l’alcool. Afin de produire ces nouvelles
molécules adaptées aux besoins des industriels, elle utilise la synthèse
biologique, un procédé plus écologique que la synthèse chimique, largement
utilisée par les industriels. L’objectif : remplacer les molécules qui sont ou
seront interdites d’utilisation parce qu’elles sont toxiques pour l’humain ou
la planète. Ces nouveaux modes de production permettent de sécuriser les
chaînes d’approvisionnement, les volumes de production et de relocaliser la
production de ces molécules sur le territoire européen.
Abolis
Biotechnologies accompagne ainsi les secteurs de la santé, de la nutrition ou
encore des cosmétiques dans leur transition écologique. La société a intégré la
propriété intellectuelle dès le début de son projet pour protéger ses
innovations, sujet incontournable pour ses clients qui souhaitent un avantage
compétitif, mais aussi pour qu’elle puisse réutiliser ses innovations pour
créer de nouvelles molécules. Cela peut donner lieu à des concessions de
licences par exemple. La mise sur le marché des produits issus de ses
technologies est prévue d’ici fin 2024.