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En bref en IDF (95, 78, 92, 91)

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Publié le 12/11/2022 à 09:30

VAL-D’OISE

La première moitié du technicentre Val Notre Dame Demain est entrée en service

La première partie du nouveau technicentre Val Notre Dame Demain, situé à Argenteuil, a été inaugurée ce mardi 8 novembre, deux ans après le début des travaux. La première phase du projet de modernisation du Technicentre comporte un atelier de maintenance de trois voies sur fosses et passerelles, un bâtiment de service, un autre de logistique et de stockage, ainsi qu’un bâtiment mixte pour les opérations de maintenance des installations et outillages.

Ce nouveau technicentre de maintenance a pour fonction de renouveler et d’entretenir exclusivement les rames nouvelle génération de la ligne J du Francilien, qui dessert le nord-ouest de la région parisienne depuis la gare Saint-Lazare. En effet, l’arrivée de ces nouvelles rames nécessite l’adaptation et la modernisation des outils industriels essentiels à la production ferroviaire.

Le Technicentre Val Notre Dame Demain est également le premier atelier de SNCF Voyageurs à être labellisé E3C1. Ce label certifie que l’établissement respecte certaines conditions énergétiques et environnementales, qui se traduit par la présence de panneaux photovoltaïques pour l’alimentation en eau chaude des sanitaires, des toitures végétalisées, la récupération des eaux pluviales collectées pour l’eau des toilettes et le nettoyage des fosses. De plus, des matériaux à faible impact carbone sont utilisés, l’isolation thermique est renforcée et l’éclairage fonctionne avec des capteurs de présence.

La deuxième phase du Technicentre Val Notre Dame Demain, qui devrait être livrée en 2024, comporte principalement un deuxième atelier de maintenance ainsi qu’un bâtiment dédié à la réparation accidentelle. Le projet est financé à 100 % par Île-de-France Mobilités pour un montant estimé à 206 millions d’euros.

 

 

YVELINES

Le projet de port industriel de Triel définitivement abandonné

Le 27 octobre dernier, la direction de l’entreprise Haropa – Ports de Paris a annoncé l’abandon du projet de port industriel de Triel, prévu pour se situer sur les communes de Triel-sur-Seine et Carrières-sous-Poissy. Dans un communiqué, le maire de Carrières-sous-Poissy Eddie Ait s’est félicité de cet abandon, dénonçant le basculement du projet, devant « initialement permettre d’attirer les entreprises de la filière bois et le développement d’un pôle d’activité économique vertueux dédié à l’écoconstruction », mais qui selon l’édile aurait basculé « vers quelque chose de beaucoup moins qualitatif ».

Le port aurait notamment du servir au retraitement des déchets selon la dernière version. La construction se serait étendue sur trente-six hectares à la place de l’actuel port de plaisance, et au sein d’une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique.

En 2018, le tribunal administratif de Versailles avait annulé l’arrêté préfectoral autorisant la construction de ce port. Mais la cour administrative d’appel de Versailles avait autorisé les travaux en juin 2022. Les opposants, notamment des association écologistes, avaient fait appel devant le Conseil d’État.

Haropa a annoncé lancer une concertation pour décider de l’avenir du site. Le maire de Carrières-sous-Poissy va créer une commission extra-municipal consacrée à l’étude du nouveau projet. L’entreprise devrait quant à elle ensuite se concentrer sur le projet de port d’Achères, situé à quelques kilomètres de Triel-sur-Seine.

 

 

HAUTS-DE-SEINE

Le barreau des Hauts-de-Seine demande la libération de trois avocats turcs

Lors d’une séance extraordinaire le 9 novembre, le Conseil de l’Ordre des avocats des Hauts-de-Seine a adopté une motion de soutien à trois confrères turcs emprisonnés, Selçuk Kozagaçli, Barkin Timtik et Oya Aslan. Ces derniers ont été présentés devant la cour spéciale de Marmara entre le 7 et le 11 novembre 2022. Le barreau a reproché à la justice turque la violation des règles essentielles d’un procès équitable et des droits de la défense dans les procédures initiées contre leurs pairs, et apporte « son soutien sans réserve à l’ensemble de nos confrères turcs emprisonnés et à ceux qui font d’objet de poursuites pénales, d’intimidation, de menace et de harcèlement dans le cadre de l’exercice de la profession ». Il a également demandé à ce que ces trois avocats soient libérés « sans délai ».

L’ordre professionnel des avocats du 92 a plus globalement condamné « fermement la répression sans discontinue à laquelle font face des centaines d’avocats en Turquie depuis 2013, emprisonnés pour le simple fait d’avoir participé à la défense de leurs clients accusés de « sédition » ou « d’appartenance à une organisation terroriste » ».

Dans sa motion, le barreau des Hauts-de-Seine présidé par Michel Guichard a rappelé plusieurs principes de base de la Charte de la Havane : « Les pouvoirs publics veillent à ce que les avocats puissent s'acquitter de toutes leurs fonctions professionnelles sans entrave, intimidation, harcèlement ni ingérence indue », et « Les avocats ne doivent pas être assimilés à leurs clients ou à la cause de leurs clients du fait de l'exercice de leurs fonctions ». Le Conseil de l’Ordre a également répété les principes fondamentaux des Nations unies relatifs à l’indépendance de la magistrature, qui sacrent l’impartialité des magistrats dans les affaires dont ils sont saisis.

 

 

ESSONNE 

Une concertation préalable aux travaux sur la RD 931 est lancée 

Depuis le lundi 14 novembre et jusqu’au vendredi 16 décembre 2022, le Département de l’Essonne organise une concertation relative aux travaux de renforcement et d’aménagement du pont routier de la Première Armée Française, qui franchit la Seine entre les communes de Juvisy-sur-Orge et Draveil en Essonne, sur la RD 931. Le projet vise en effet à renforcer la structure de l’ouvrage et à donner une place plus large aux modes actifs. 

Sont appelés à donner leur avis les habitants les communes de Juvisy-sur-Orge, Draveil, Vigneux-sur-Seine, Montgeron, Soisy-sur-Seine, Viry-Châtillon, Savigny-sur-Orge, Athis-Mons, Etiolles.  

Le dossier, les dates et lieux de permanences seront consultables sur le site internet du projet : pontpremierearmee.essonne.fr, où il sera possible de déposer une contribution. Des points d’information mobile sont également prévus, et une réunion d’information se tiendra à l’occasion des comités de quartier de Juvisy-sur-Orge, les 23 et 24 novembre.  

A la suite de cette concertation, le Département de l’Essonne produira un bilan qui sera disponible sur son site internet.



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