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En bref en IDF (95, 92, 75, 91, 93, 78, 94)

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Publié le 08/10/2022 à 09:30

VAL-D’OISE

Le département soutient le monde agricole

Les élus du Département se sont réunis le 30 septembre en Assemblée départementale autour de Marie-Christine Cavecchi, présidente du Département du Val-d’Oise, et ont décidé de soutenir quatre arboriculteurs pour la plantation d’arbres fruitiers et sept organismes professionnels agricoles pour leurs actions auprès du monde agricole valdoisien. Près de 20 000 euros sont investis par le Département du Val-d’Oise pour soutenir les producteurs spécialisés en arboriculture et viticulture pour leurs plantations et achats de filets paragrêle. Ainsi, les élus du Département ont décidé de soutenir quatre exploitations à Groslay, Villaines-sous-Bois, Hérouville-en-Vexin et Boissy-l’Aillerie pour la plantation de 13 660 pommiers, 696 poiriers et pruniers et l’acquisition de matériel de plantation. « Les paysages du département sont fortement marqués par l’agriculture. Nous sommes fiers de notre identité rurale et de notre histoire agricole. Les terres agricoles représentent plus de 55 000 hectares, soit 50 % du territoire départemental. Le Département agit aux côtés du monde agricole pour préserver la biodiversité, valoriser notre territoire et la production locale, et sensibiliser les habitants aux enjeux de l’agriculture de demain » souligne la présidente du Département du Val-d’Oise.

Dans le cadre de la politique départementale en faveur du monde agricole, les élus du Département ont décidé d’attribuer des subventions à la Fédération Départementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles (FDSEA) afin de développer un projet agricole local permettant la préservation des pollinisateurs et de s’inscrire dans une démarche écoresponsable ; à l’association Terre de Lien qui mène des actions pour la promotion d’une agriculture durable et favorisant l’installation d’agriculteurs pratiquant l’agriculture biologique ; aux Jeunes Agriculteurs d’Île-de-France Ouest pour l’organisation de groupes sur les enjeux de l’agriculture francilienne avec des échanges sur les pratiques entre agriculteurs et la participation au Festival de la Terre 2022 ; à l’association régionale des Points Accueil Installation (PAI) d’Île-de-France, pour informer et accompagner toute personne souhaitant mettre en place un projet dans le domaine agricole ; à Abiosol, pour une action centrée sur le renouvellement des générations agricoles ; au Groupement d’agriculteurs biologiques pour l’organisation d’une journée de formation sur la thématique « Devenir bio, pourquoi pas moi ? » ; et enfin, aux Champs des Possibles pour le développement du dispositif local de tests d’activités agricoles et alimentaires et le déploiement de l’outil Coopérative d’activités et d’entrepreneurs agricoles et alimentaires.

Le Département apporte également son soutien à la Chambre d’agriculture de la Région pour qu’elle puisse mener à bien ses actions sur la préservation des espaces agricoles, le renouvellement des actifs du monde agricole, le développement des modes de production respectueux de l’environnement, la structuration des filières locales et l’accompagnement des élevages.

 

 

HAUTS-DE-SEINE 

Un nouvel espace collaboratif dédié aux avocats ouvre à Nanterre

Avocats, avocates, ce nouvel espace de travail vous est dédié ! Lancé par l’avocate Valentine Grose, co-fondatrice du cabinet Urban, et soutenu par l’incubateur du barreau des Hauts-de-Seine, Cowork Avocats a ouvert le mois dernier au 73, rue Henry Barbusse, à Nanterre.

Sur plus de 500 m², s’étend un espace composé de postes de travail ouverts, de bureaux fermés, de salles de réunion, mais aussi d’espaces communs à savoir un salon-bibliothèque, une terrasse aménagée et une cuisine équipée. Un concept de bureaux partagés entre les professionnels du droit qui s’inscrit pleinement « dans la dynamique immobilière actuelle du coworking et de ses avantages incontestables (coûts mutualisés, environnement de travail stimulant et convivial, etc.) tout en respectant les règles déontologiques particulières de notre profession », confirme la fondatrice du lieu.

De plus, Cowork Avocats se définit aussi comme un lieu de partage d’expériences entre confrères. Derrière l’expression « Travailler côte à côte, réussir ensemble », Valentine Grose défend un environnement stimulant où se retrouveraient les avocats de toute génération ; un espace qui favoriser les synergies professionnelles entre confrères. Et pour alimenter les échanges, des ateliers thématiques, conférences d’experts du droit ou de chefs d’entreprises y seront régulièrement organisés.

Dans ce contexte, Nanterre n’a pas été choisie au hasard. Bien desservie et proche du tribunal judiciaire, la ville offre de nombreux atouts que la fondatrice du lieu Valentine Grose compte bien exploiter. Dans une perspective de dynamique RSE, de nombreux partenariats avec les acteurs économiques locaux ainsi que des artistes de la région devraient prochainement être annoncés.

 

 

PARIS

Difficultés de recrutement : la CCI Paris mène des actions dans les quartiers prioritaires de la ville

Dans le cadre de la quinzaine de l’emploi des chambres de commerce et d’industrie franciliennes « Recrutez autrement pour trouver vos talents », la CCI Paris vise à faciliter les recrutements dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV) – qui concentrent une proportion d’habitants et de foyers fragiles plus élevée qu’en moyenne parisienne – au travers de deux initiatives. Des rencontres ont ainsi eu lieu, le 27 septembre dans le 19e arrondissement et le 4 octobre dans le 14e arrondissement, lors desquelles plusieurs entreprises ont présenté leur activité aux habitants des QPV demandeurs d’emploi et ont fait découvrir les secteurs qui recrutent. À la clef, des offres d’emploi, des entretiens professionnels et des conseils.

Par ailleurs, un job dating « Emplois francs - Des talents dans les quartiers » aura lieu le 13 octobre 2022 à la CCI Paris : une trentaine d’entreprises, tous secteurs confondus, proposeront des offres d’emploi pour les demandeurs d’emploi habitant dans des QPV (sur inscription). Le dispositif d’Emplois francs permet aux employeurs de bénéficier d’une aide financière pour l’embauche de toute personne sans emploi résidant dans un quartier prioritaire de la politique de la ville : 5 000 euros par an (soit 15 000 euros pour 3 ans) pour un recrutement en CDI à temps plein et 2 500 euros par an (soit 5 000 euros pour 2 ans) pour un recrutement en CDD d'au moins 6 mois. Ces initiatives sont menées en partenariat avec la DRIEETS Ile-de-France, Les Entreprises s’engagent, la Ville de Paris, Pôle Emploi, l’EPEC et la Mission Locale de Paris. « En France, on estime à 355 400 le nombre d’emplois vacants, alors que 2,5 millions de personnes sont éloignées de l’emploi. Pour faire face à la pénurie de main-d'œuvre, les entreprises doivent aller au-devant des candidats et s'approprier de nouvelles méthodes de recrutement. » rappelle Soumia Malinbaum, présidente de la CCI Paris, dans un communiqué.



ESSONNE

À Brunoy, un jeune homme tué lors d’une rixe

Un jeune homme de 19 ans a été tué à Brunoy, en Essonne, dans la cité des Hautes-Mardelles, lors d’une rixe entre jeunes, le 7 octobre, dans la soirée. Le meurtrier présumé est un rappeur proche du défunt, qui, en souhaitant viser l’un de ses opposants avec son arme, aurait accidentellement tiré sur son ami, selon ses déclarations aux forces de l’ordre. Dans la bagarre, deux autres personnes auraient été blessées, dont l’une à l’arme blanche.

Quelques heures après ce premier affrontement, l’auteur présumé aurait été lynché et pris à parti par des habitants du quartier, qui accusaient le rappeur d'avoir tué la victime, et aurait contacté les forces de l’ordre pour leur demander assistance. Ce n’est qu’à ce moment-là qu’il aurait informé la police de son implication dans le meurtre de son ami, plus tôt dans la soirée.

Le parquet d’Evry a ouvert un « homicide volontaire et violences aggravées, violences en réunion et avec armes » et une autopsie sera prochainement pratiquée pour déterminer les causes du décès. Quatre jeunes hommes ont été placés en garde à vue.




PARIS

Octobre Rose : la capitale sensibilise la population au cancer du sein

Cette année encore, le mois d’octobre sera rose à Paris. Et pour la 29e édition de cette campagne, la Ville se mobilise une nouvelle fois pour sensibiliser la population au cancer du sein et promouvoir le dépistage précoce, permettant de guérir 90 % des cas. L’assurance maladie de Paris, le centre régional de coordination des dépistages des cancers d’Île-de-France et la ligue contre le cancer s’engagent aux côtés des équipes de la direction de la santé publique pour proposer des animations pédagogiques et ludiques et une orientation vers le dépistage gratuit. Le cancer du sein est le plus répandu des cancers féminins. Environ 60 000 nouvelles personnes sont touchées chaque année en France.




SEINE-SAINT-DENIS

PRISME : le chantier du futur équipement sportif inclusif officiellement lancé à Bobigny

Le 7 octobre, la première pierre du Pôle de Référence Inclusif Sportif Métropolitain (PRISME), équipement de plus de 13 000 m2 dédié à la pratique universelle du sport, a été posée à Bobigny, en Seine-Saint-Denis. Ce projet a vocation à être le site d’entraînement pour les Jeux de Paris 2024, mais pas seulement : le Département ambitionne d’en faire « un des principaux éléments de l’héritage paralympique ».

Accessible à tous les publics, et quel que soit le type de handicap, le PRISME réunira à la fois des espaces pour les pratiques de loisirs et de haut niveau, un pôle médical et de recherche, ainsi qu’un centre de ressources et de formation qui accueillera des fédérations et comités départementaux parasportifs et des acteurs et actrices du territoire, comme l’Université Sorbonne Paris Nord. Il pourra accueillir simultanément jusqu’à 1500 usagers. 

Coût total de l’opération : 55,5 millions d’euros, cofinancés par le Département de la Seine-Saint-Denis, la Métropole du Grand Paris, la SOLIDEO, la Région Île-de-France, le Fonds de Solidarité et d’Investissement Interdépartemental et la Ville de Bobigny. Les travaux, qui ont démarré cet été, s'achèveront au premier trimestre 2024 




YVELINES

Des capsules automatisées pour les Jeux olympiques à Trappes

Des petites capsules électriques et automatisées, semblables à des mini métros, seront testées à partir de mai 2024 à l’île de loisirs de Trappes, dans la communauté d’agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines.

Elles pourront embarquer deux passagers qui pourront être transportés du parking de la base de loisirs au relais des Canadières, où les touristes pourront être hébergés. Dix capsules pourront circuler en permanence entre les deux stations, à une vitesse d’environ 50 km/h.

Conçu en 2017 par des étudiants en écoles d’ingénieurs de l’université de Lorraine, ce système de transport écologique consiste en de petites capsules électriques sur rails.

La ligne devrait être exploitée durant 17 mois par l’entreprise Keolis. Si ce test est un succès, il serait possible de réutiliser le tronçon, voire de le prolonger jusqu’à la gare de Montigny-le-Bretonneux à l’est et au quartier de la Clef de Saint-Pierre d’Élancourt à l’ouest. Un dispositif du même type mais de plus grande envergure pourrait aussi être déployé à Nancy en 2026, sur une ancienne voie ferrée, avec sept stations dont une devant desservir la future cité judiciaire.




PARIS

Le barreau de Paris va proposer un cloud contre les piratages

Un cloud géré par le barreau de Paris est en cours de mise en place. L’objectif est de limiter les piratages, fuites de données ou blocages. De nombreux témoignages de ce genre ont été reçus par l’Ordre des avocats de Paris, après l’utilisation par certains professionnels d’un dispositif « le plus souvent gratuit, mais présentant en regard le désavantage d’être sujet à de nombreuses failles de sécurité ». Payant, ce cloud maison disposera « d’un système de chiffrement de données », selon le barreau, et ne sera pas lié aux systèmes déjà existants chez Google et Microsoft. Il sera commercialisé à partir du 1er janvier 2023.



YVELINES

La communauté d’agglomération de Rambouillet reçoit une aide du département

La communauté d’agglomération Rambouillet Territoires et le Conseil départemental des Yvelines ont signé ensemble un contrat de développement « Yvelines + », mardi 11 octobre, en présence du président du Département Pierre Bédier, du président de la CA Thomas Gourlan et d’autres élus du territoire. Approuvé au mois d’avril, cet accord valide l’octroi d’une subvention de 2,8 millions d’euros à l’établissement public de coopération intercommunale.

Ces subventions ont vocation à financer quatre projets. La réhabilitation du centre aquatique Les Fontaines à Rambouillet a déjà été effectuée, le bâtiment rénové a été inauguré en septembre dernier et s’inscrit dans l’« objectif 2024 », grâce à un bassin olympique de 50 mètres de longueur, complété par un autre de 25 mètres destiné à l’échauffement au cours des compétitions.

Dans ce même cadre, des travaux vont commencer en novembre et pour dix mois pour la rénovation du pôle sportif des Molières aux Essarts-le-Roi. Les espaces extérieurs nécessitent une réhabilitation. L’aire de lancer de poids sera remplacée par une aire de lancer de javelot. Le système de chauffage et de renouvellement d’air du gymnase sera également remis aux normes afin de permettre une meilleure régulation de la chaleur et une réduction des consommations de gaz de 30 %.

Des travaux concernant la création d’une microcrèche intercommunale à Longvilliers sont également en cours de réalisation, pour compléter le réseau actuel de sept structures déjà ouvertes. Le bâtiment aura une surface de 177 m² et pourra accueillir 12 enfants.

Il est enfin prévu le développement d’un réseau d’équipements de loisirs et sportifs dans plusieurs des 36 communes qui composent la Communauté d’agglomération. Fin 2020, Rambouillet Territoires comptait 19 aires de jeux et 27 terrains multisports. En 2021 et 2022, neuf nouveaux terrains ont été inaugurés, notamment à Bonnelles, Rambouillet et Ablis.

 

 

 HAUTS-DE-SEINE 

Un futur pôle culturel verra le jour sur l’île Seguin

Ça y est ! Après bon nombre de projets avortés depuis la fermeture de l’usine Renault, en 1992, la métamorphose de l’île Seguin, à Boulogne-Billancourt, se concrétise. Le 7 septembre dernier, avec la plantation d’un arbre était symboliquement lancé le début des travaux du nouveau pôle culturel et artistique de la pointe amont de l'île Seguin.

Un événement qui s’est fait en présence du maire Pierre-Christophe Baguet, et de Laurent Dumas, président du conseil de surveillance d'Emerige. « Ce futur pôle de destination, doté d'une architecture exceptionnelle conçue par les architectes RCR_Arquitectes (Prix Pritzker 2017), Baumschlager Eberle et CALQ, s'intégrera parfaitement dans l'environnement de l'île Seguin et des rives de Seine. (…) Le nouveau pôle culturel et artistique accueillera le centre d'art contemporain d'Emerige, des cinémas, un hôtel 4 étoiles, des commerces et un ensemble tertiaire. », assure la Ville.

Ce nouveau site viendra ainsi compléter l’offre artistique de l’île, déjà proposée par la Seine musicale, inaugurée en 2017.

La mise en exploitation de la ligne 15 sud accompagnera l'ouverture de ce haut-lieu culturel, prévue pour 2025.

 

 

SEINE-SAINT-DENIS

Le tribunal administratif de Montreuil valide l’abattage de 10 arbres

La ville de Montreuil envisage d’abattre 45 arbres dans le cadre du projet de requalification de l’avenue Gabriel Péri afin d’améliorer la qualité des espaces publics. De cette volonté est né un conflit avec des riverains contre cet abattage.

Le tribunal administratif de Montreuil, a validé ce mercredi 31 août le souhait du département de la Seine-Saint-Denis et de la ville de Montreuil d’abattre des arbres dans le cadre du réaménagement de l’avenue Gabriel Péri. En effet, l’ordonnance du tribunal administratif rejette en totalité la requête des opposants à cet abattage.

Les arbres d’alignement de l’avenue doivent être abattus à cause de la prolifération d’un virus et de la dégradation, dont dix en urgences, le juge a considéré pour ces derniers que le danger qu’ils représentent pour la sécurité des biens et des personnes ne faisait pas l’objet de contestation sérieuse. De fait, la décision de l’abattage s’appuie sur les résultats d’un diagnostic phytosanitaire qui a conclu qu’en effet, il était important de les couper, et ce dans un délai de deux mois maximums. Les 35 autres arbres font encore l’objet d’une d’analyses complémentaire.

 

 

VAL-DE-MARNE

Le Val-de-Marne va lancer ses propres chèques énergie à destination des travailleurs aux revenus modestes

Face à l’augmentation des factures d’énergie pour les particuliers et à la forte progression du coût des denrées alimentaires, le Val-de-Marne a annoncé, le 5 septembre, le lancement d’un dispositif d’accompagnement pour les ménages aux revenus modestes, à compter du 17 octobre. La mesure avait été promise cet été par le président du conseil départemental du Val-de-Marne, Olivier Capitanio (LR).

Un chèque énergie d’une valeur de 50€ sera ainsi versé aux foyers du département non éligibles au chèque énergie de l’État, mais percevant peu de revenus – c’est-à-dire ceux qui touchent plus de 900 euros par mois mais ne sont pas imposables. Cette aide permettra de soutenir le pouvoir d’achat des travailleurs pauvres souvent exclus des dispositifs de solidarité, et devrait concerner pas moins de 50 000 foyers.

La totalité du budget précédemment dédié au dispositif Val-de-Marne solidarité sera consacré à ce nouveau dispositif et abondé à l’occasion du vote du budget supplémentaire. Ces chèques énergie mettront cependant fin aux chèques solidarités, qui concernaient les mêmes profils de ménages et s’étalaient de 30 à 60 euros, a soulevé l’opposition. 

Par ailleurs, le tarif des cantines des 107 collèges sera gelé. Le dispositif d’aide à la demi-pension départementale, appliqué en fonction des revenus des ménages, s’élève chaque année à 2,5 millions d’euros.





YVELINES

La Caf des Yvelines a versé l’Allocation de rentrée scolaire à 49 690 familles yvelinoises

L’Allocation de rentrée scolaire (Ars) a été versée en août à 49 690 familles yvelinoises, soit 81 167 enfants bénéficiaires pour un montant total de plus de 34 millions d’euros. En effet, pour aider les familles à assumer le coût de la rentrée scolaire, la Caf des Yvelines verse chaque année l’Ars aux parents d’enfants âgés de 6 à 18 ans scolarisés, en apprentissage ou pris en charge dans un établissement d’accueil spécialisé, sous certaines conditions de ressources.

Cette année, les montants de l’allocation de rentrée scolaire sont les suivants : 376,98 € pour les enfants âgés de 6 à 10 ans ; 397,78 € pour les enfants âgés de 11 à 14 ans ; 411,56 € pour les enfants de 15 à 18 ans. Ces montants ont connu une revalorisation de 4 % payée automatiquement à tous les bénéficiaires lors d’un deuxième versement à partir du 18 août. Par exemple, une famille yvelinoise avec un enfant de 7 ans a bénéficié de 376,98 € d’allocation de rentrée scolaire le 16 août, puis d’un complément de 15,07 € (montant de la revalorisation de 4 %) à partir du 18 août.

Pour bénéficier de l’Ars, les familles d’enfants âgés de 6 à 15 ans n’ont eu aucune démarche à effectuer. Les parents d’enfants âgés de 16 à 18 ans doivent confirmer sur www.caf.fr, dans leur espace personnel, que leur enfant est toujours scolarisé, étudiant ou en apprentissage pour la rentrée 2022.



VAL-DE-MARNE

Le projet Artemisia récompensé à Joinville-le-Pont

Artemisia est un projet solidaire et inclusif qui réunit la ville de Joinville-le-Pont ; le cabinet d’architecture Karakter ; l’association AAPISE ; le bailleur social LOGIREP et l’association les Petites Canailles. Le programme de ce chantier prévoit de rassembler une crèche inclusive, une école Montessori, un Fab Lab, des artistes, des étudiants, des femmes victimes de violence ainsi que des personnes en situation de handicap psychique ou mental. La responsabilité sociale et sociétale y prend une large part à travers les valeurs défendues. Un soin particulier est porté envers les populations précaires, grâce à une structure dédiées aux personnes en situation de handicap psychique ou mental. Un autre effort important est consacré à l’égalité hommes-femmes, à travers l’insertion sociale et professionnelle, la mise en sécurité et l’aide à la reconstruction de femmes victimes de violence. Par ailleurs, un établissement inclusif spécialisé (autisme, surdité…) verra le jour pour accueillir la petite enfance. Enfin, une résidence pour artistes et un Fab Lab complètent le tableau pour que la technique, l’art et la culture ne soient pas oubliés (café associatif, ateliers d’insertion, un espace d’exposition…).

Les travaux de cet ensemble ambitieux commenceront début 2023?pour une livraison attendue en 2025. Engagés pour la préservation de l’environnement, les concepteurs de l’ensemble ont imaginé des bâtiments en matériaux biosourcés, notamment en bois. De plus, leur réemploi a été anticipé afin de réduire l’impact carbone du site.

Dans le classement des promoteurs 2022?réalisé par Innovapresse, le Crédit Agricole immobilier, promoteur du projet Artemisia, a reçu le prix « Engagement solidaire » pour l’intérêt social et solidaire du microcosme structuré par ce modèle.



HAUTS-DE-SEINE 

L’exposition Jean Gabin prolongée à Boulogne-Billancourt jusqu’au 2 octobre 

Elle a déjà séduit près de 200 000 visiteurs ! Près de 50 ans après sa mort, Jean Moncorgé, alias Jean Gabin, continue d’attirer les foules. Face au succès rencontré, l’exposition de la Ville de Boulogne-Billancourt qui lui est dédié se prolonge durant tout l’été au Musée des Années 30 de l’espace Landowski. Jusqu’au 2 octobre, venez vous plonger dans la vie et la carrière de ce monstre du cinéma français, qui entretient avec la ville de Boulogne un lien particulier.

Familial d’abord, puisque les grands-parents de l’acteur habitaient la ville. Professionnel ensuite, car sur la centaine de films que l’acteur compte à son actif, plus d’un quart a été tourné dans les deux studios de Billancourt et de Boulogne, et notamment des classiques, comme La Grande Illusion, Le Jour se lève, Touchez-pas au grisbi, ou encore Le Chat, où il partage l’affiche avec Simone Signoret, faisant de lui l’acteur détenant le record de films tournés dans les studios de la ville.

Cette grande rétrospective qui s’étend sur 700 m– la première d’une telle ampleur –, revient sur l’enfance de l’acteur, ses rôles légendaires, en passant par son engagement militaire lors la Seconde Guerre mondiale.

Des objets authentiques conservés au Musée Jean-Gabin de Mériel, des effets personnels uniques confiés par le fils de l’acteur, Mathias Moncorgé, et des trésors sortant pour la première fois des réserves de la Cinémathèque française, côtoient des pièces issues de la plus grande collection privée consacrée à Jean Gabin et du matériel cinématographique provenant des studios de Billancourt et de Boulogne.

Une quinzaine d’écrans projetant des extraits de films et de documentaires et une expérience de réalité virtuelle en immersion dans une scène du Jour se lève, enrichissent également la visite.



SEINE-SAINT-DENIS

Le SAF s’oppose aux box vitrés dans les salles d’audience de Bobigny

Le tribunal de Bobigny envisage de modifier la configuration des salles d’audience pénale et de généraliser l’installation de box vitrés, afin de répondre, selon la juridiction, à un impératif de sécurité. À cette annonce, le Syndicat des avocats de France (SAF) de Seine-Saint-Denis a publié, le 20 juillet dernier, un communiqué pour dénoncer ces dispositifs qui, selon le syndicat, portent atteinte au principe de présomption d’innocence, à la dignité humaine et aux droits de la défense. Pour rappel, le SAF s’est toujours opposé à la généralisation des box vitrés dans les salles d’audience, et précise « de fait, l’expérience menée dans un certains nombres de juridictions concrétise ces craintes ». En effet, plusieurs atteintes aux droits fondamentaux ont été observées, comme une dégradation de l’image des prévenus « encagés », perçu comme une atteinte disproportionnée au respect de la dignité humaine, la création d’un soupçon de dangerosité particulière et de culpabilité violant la présomption d’innocence, mais aussi des entraves certaines à la libre communication des prévenus avec leurs conseils, et avec la juridiction, portant une atteinte à la publicité des débats de par le caractère parfois inaudible des propos tenus par les accusés dans les box.

Le SAF profite de ce communiqué pour rappeler que le Parlement européen, avec sa directive (UE) 2016/343 du conseil du 9 mars 2016 portant sur le renforcement de certains aspects de la présomption d’innocence et du droit d’assister à son procès dans le cadre des procédures pénales, et la CEDH, dans le cadre du Svinarenko et Slyadnev c/Russie du 17/07/2014, avaient affirmé que le recours au box devait être exceptionnel et circonstancié. Cependant, le 21 juin 2021, le Conseil d’État avait validé, après avoir été saisi par le SAF et soutenu par le Conseil National des Barreaux (CNB), l’installation de box sécurisés dans les salles d’audience.

Le SAF regrette que l’architecture sécuritaire vienne pallier le manque d’escorte au sein de notre juridiction, ou l’insuffisance des moyens alloués au bon fonctionnement de la justice. La section du SAF de Seine-Saint-Denis précise qu’elle « restera particulièrement vigilante au respect des droits et de la dignité des justiciables ».

 

 


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