Nouvellement
créé, le Cercle Entreprises des musées d’Orsay et de l’Orangerie -Valéry
Giscard d’Estaing a accueilli cette semaine le cabinet pluridisciplinaire Grant
Thornton Société d’Avocats, qui rejoint les rangs des bienfaiteurs de ces deux
sites d’exception.
Avec plusieurs millions de
visiteurs annuels, les musées de l’Orangerie – Valéry Giscard d’Estaing et le
musée d’Orsay font partie des musées français les plus renommés à
l’international, tant pour leurs chefs-d’œuvre que pour leur emplacement de
choix au cœur de la capitale. La richesse des collections d’Orsay ou les
emblématiques Nymphéas sont abrités par deux sites d’exception classés à
l’UNESCO, l’un sur les Quais de Seine et l’autre au cœur des Jardins des
Tuileries.
Présidé par Christophe Leribault,
l’établissement des musées d’Orsay et de l’Orangerie – Valéry Giscard d’Estaing,
l’EPMO-VGE, s’appuie sur quatre instances distinctes, son conseil
d’administration, son conseil scientifique, et ses deux commissions,
d’acquisition, et de restauration. Régulièrement, les collections des deux
musées s’enrichissent notamment grâce aux mécènes, à la Société des Amis des
Musées d’Orsay et de l’Orangerie, et depuis peu à son Cercle Entreprises.
Le Cercle Entreprises de l’EPMO-VGE
En contrepartie d’évènements
exclusifs, les entreprises de tous secteurs désireuses de soutenir les musées
peuvent depuis peu intégrer ce Cercle. Grant Thornton Société d’Avocats vient
de le rejoindre aux côtés d’Artelia, Artex, LCL, Loyens et Loeff, Mazars et
Willkie Farr et Gallagher. Anne Frede, Managing Partner de Grant Thornton
Société d’Avocats, a déclaré sur le site du groupe sa volonté de « soutenir
un établissement culturel avec une aura reconnue qui contribue au rayonnement
de la France dans le monde ».
Au programme des membres, des
moments privilégiés tels que des visites privées, des vernissages et une soirée
annuelle avec l’ensemble des mécènes, dont font déjà partie d’autres cabinets
d’avocats tels que les cabinets Hoche, Wilhelm et associés. Le Cercle
Entreprises des musées est né de la volonté de Christophe Leribault de faire de
ces deux musées des lieux vivants, notamment en repensant la contextualisation
des accrochages, en délivrant des bourses à certains étudiants en thèse, ou
encore en développant la notoriété via internet. Mais tout cela a un coût,
auquel se rajoute la facture énergétique en hausse significative.
Selon le média Les Echos,
elle avoisinerait les 3 millions d’euros uniquement pour le musée d’Orsay. Le
Cercle Entreprises permet un élargissement du mécénat. Il propose une offre de
financement par don à partir de 30 000 euros, déductible fiscalement à
hauteur de 60 %. Il est par ailleurs précisé sur le site officiel de l’EPMO-VGE
que, pour tout don dont le montant dépasse les 5 M€, un avis consultatif est
rendu par un Comité des dons.
Une charte du mécénat sur mesure pour l’EPMO-VGE
Du fait de la richesse de ses
collections, l’EPMO-VGE accorde une importance particulière à la gestion de son
mécénat. En 2018, l’établissement a fait le choix de délaisser la Charte du
mécénat culturel établie par le ministère de la Culture en 2014, lui préférant
une charte sur mesure, qui s’inscrit au mieux dans sa stratégie RSO. Mécénat financier,
en nature ou de compétence, la Charte du mécénat culturel formalise un modèle
qui clarifie les aspects juridiques des relations partenariales entre un
établissement culturel et ses bienfaiteurs.
Alors que le mécénat des
entreprises est réglementé par les articles 238 bis, 238 bis 0-A et 238 bis AB
du Code général des impôts, le mécénat des particuliers dépend des articles
200, 795 et 978 du même CGI. La première loi sur le mécénat a été votée le 23 juillet
1987 sous le numéro 87-571. Elle a été modifiée en 1990 par la loi créant les
fondations d’entreprise, et suivie d’autres textes dont celui du 4 janvier 2002
relatif aux musées de France qui a créé lesdits articles. Depuis, la réglementation
propre au mécénat et notamment au mécénat des entreprises continue à s’étoffer.
Laure
Declercq